Ça pourrait aussi aller mieux mais ça pourrait être pire. Voilà comment résumer, de manière très simpliste, les résultats financiers de Facebook pour le troisième trimestre de l'année (juillet - septembre). D'après les chiffres présentés par le réseau social mardi soir, il a de nouveau perdu des utilisateurs en Europe et n'en a pas attiré de nouveaux aux États-Unis et au Canada, ses deux marchés principaux. Il réussi malgré tout à gagner 20 millions d'inscrits dans le reste du monde et affirme que 2,6 milliards de personnes utilisent au moins un de ses services (Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp).
Un million d'utilisateurs disparus en Europe. Pour le deuxième trimestre consécutif, Facebook a perdu des utilisateurs en Europe. Un million de personnes n'ont pas utilisé le réseau social, selon des chiffres communiqués mardi. La baisse semble cependant se calmer après le départ de trois millions de personnes au deuxième trimestre de l'année (avril - juin). Au total, 278 millions d'européens utilisent désormais Facebook chaque jour. Aux États-Unis et au Canada, la stagnation se poursuit. 185 millions d'utilisateurs se connectent au moins une fois par jour depuis ces deux pays, un chiffre qui n'a pas bougé depuis un an. Résultat, c'est en Asie et dans le Pacifique que Facebook gagne le plus d'utilisateurs.
En Europe, la crise se poursuit. #Facebook perd de nouveau des utilisateurs sur un trimestre, moins un million ! pic.twitter.com/0wXoUndVpr
— Grégoire Martinez (@Gregoire_fr) October 30, 2018
Messenger et Instagram à la rescousse. Pour tenter de rassurer les investisseurs, Facebook communique désormais le nombre de personnes qui utilisent au moins une des applications du groupe. Ainsi, 2,6 milliards de personnes dans le monde sont inscrites sur Facebook, Instagram, Messenger ou WhatsApp, un chiffre en hausse. Autre bonne nouvelle pour l'entreprise, le montant gagné par Facebook grâce à chaque utilisateur est en hausse.
Se sortir des affaires pour rebondir. Pour se sortir de cette passe difficile, Facebook investit de plus en plus dans la sécurité de son réseau. Il prévoit par exemple de doubler ses équipés dédiées à ce sujet, qui passeront ainsi de 10.000 à 20.000 personnes d'ici un an. Dans un effort de transparence, Facebook a également publié la semaine dernière un outil permettant de déterminer le montant dépensé par chaque politique en publicités et le type de message diffusés.