Près de dix ans d'attente et autant pour son développement. C'est peu dire que le nouvel épisode de la saga Final Fantasy, Final Fantasy XV, qui sort en France mardi sur PlayStation 4 et Xbox One était très attendu par les joueurs. Il faut en effet remonter à 2006 pour voir la première mention de ce nouvel opus. A l'époque, pas question de Final Fantasy XV, mais de "Final Fantasy Versus XIII".
Dix ans de développement. Depuis cette date, le titre a été repoussé à de multiples reprises par son éditeur, le japonnais Square Enix. Certains, ont même cru, à un moment, que le jeu allait être purement et simplement annulé. Mais, soudain, en juin 2013, lors de l'E3, le grand salon mondial du jeu vidéo qui se tient chaque année à Los Angeles, tous ont été rassurés. L'éditeur a présenté la bande-annonce de celui qui est entre-temps devenu Final Fantasy XV.
Lancé sur NES en 1987. Et pour cet événement, Square Enix, a vu grand. Ce quinzième opus offre une histoire entièrement nouvelle, plus ouverte et probablement aussi plus compréhensible. Depuis 1987 et la sortie du premier épisode sur la mythique console NES de Nintendo, le jeu de rôle japonais a évolué et les personnages aussi. Et dès le départ ce nouvel épisode marque une rupture.
Une histoire de rupture. Dans les versions précédentes, le joueur était invité à sauver une princesse ou encore à batailler contre des méchants. Pas cette fois-ci. Du moins, pas directement. L'histoire est désormais presque enfantine. Quatre amis partent en promenade en voiture avant de se retrouver en panne au beau milieu de nulle part. L'un d'entre eux, le jeune prince Noctis, va voir son royaume dévasté le temps de son escapade et son père tué. Tout au long de l'aventure, les quatre jeunes hommes doivent alors faire face à de multiples péripéties et finissent par s’en remettre aux dieux pour les aider à affronter les nombreux démons qu'ils croisent.
Un pari réussi. Avec ces nouveautés, Square Enix et l'équipe de développement font un pari, celui de s'ouvrir à des histoires plus variées dans un jeu au monde nettement plus large, proche d'un monde ouvert. Une rupture totale par rapport aux opus précédents. Pour éviter de ne perdre les joueurs en route, certains codes sont toujours là. Dans les personnages déjà. Mais aussi dans le combat en lui-même. Ces deux éléments restent en effet très proches des classiques et des références japonaises. Un pari qui, s'il devait se mesurer à l'intérêt des joueurs, est sans aucun doute réussi.
110 millions de jeux vendus. Malgré une réussite quasi-immédiate du premier épisode au Japon, l’exportation des cinq premiers opus est restée complexe. Un phénomène largement rattrapé par les aventures suivantes. Au total, en quinze épisodes, selon les chiffres de VGChart, près de 112 millions d’exemplaires auraient été écoulés. Pour Final Fantasy XV, les ambitions sont également grandes. Square Enix espère écouler dix millions de jeux.