Les autorités chinoises ont accusé la populaire plateforme de microblogs Weibo de propager des "contenus nocifs", lui enjoignant de suspendre certaines fonctionnalités dans un nouveau tour de vis de Pékin sur l'internet local.
"De mauvaises opinions, obscènes, de mauvais goût". Sina Weibo, une plateforme souvent qualifiée de "Twitter chinois", a subi samedi les foudres de l'administration chinoise en charge du cyber-espace, qui intensifie récemment ses contrôles sur les contenus "inappropriés". Weibo laisse ses utilisateurs "poster des contenus allant dans le sens de mauvaises opinions, obscènes, de mauvais goût ou (défendant) la discrimination ethnique", a insisté l'autorité de régulation, dans un communiqué sur son compte de messagerie WeChat.
Plus de recherche des sujets les plus partagés. Weibo "a contrevenu aux lois et règlements du pays, orienté l'opinion publique dans la mauvaise direction, et exercé une très mauvaise influence", a-t-elle ajouté. En guise de sanction, les régulateurs ont demandé à Weibo de suspendre pour une semaine certaines fonctionnalités, notamment le mode de recherche des sujets les plus partagés, ou encore un service payant permettant de poser des questions à une célébrité.