La société américaine SpaceX est de nouveau parvenue à récupérer dimanche une partie de son lanceur Falcon 9 sur une plateforme en mer après le lancement réussi d'un satellite de communication japonais. La fusée Falcon 9 avait décollé de Cap Canaveral, en Floride, à 01h26, avec pour mission de placer un satellite de télécommunications japonais JCSAT-16 sur une orbite de transfert géostationnaire. Une fois la mission accomplie, le premier étage de la fusée a atterri en douceur sur un navire-drone baptisé "Of Course I Still Love You".
First stage landing confirmed on the droneship. Second stage & JCSAT-16 continuing to orbit https://t.co/tdni5406Hipic.twitter.com/h6llIXSVu7
— SpaceX (@SpaceX) 14 août 2016
Des succès à répétition. C'est la sixième fois que la société californienne, fondée et dirigée par le milliardaire Elon Musk, réussit cette manœuvre délicate, et la quatrième sur une barge flottante dans l'océan Atlantique. SpaceX espère pouvoir en récupérant régulièrement le premier étage de Falcon 9, le réutiliser, ce qui devrait réduire nettement les coûts de lancement et potentiellement bouleverser le secteur de la mise sur orbite de satellites et d'accès à l'espace en général.
Réduire les coûts. Elon Musk avait indiqué en avril que le carburant de la fusée coûtait 300.000 dollars et le coût de production du lanceur 60 millions de dollars. Jusqu'à présent le premier étage des lanceurs était détruit en revenant à grande vitesse dans l'atmosphère. Le satellite de communication japonais JCSAT-16 doit permettre d'améliorer les services de distribution de vidéos et de transferts de données en Asie, Russie, Océanie, Moyen-Orient et Amérique du Nord.