Malgré l'annonce de la France lundi de taxer les Gafa à partir de janvier, le commissaire européen a prévenu qu'il ne renoncera pas à une taxe à une l'échélle européenne.
Le commissaire européen Pierre Moscovici a assuré mardi que la proposition de taxe européenne sur les géants du numérique (Gafa) était "toujours sur la table", au lendemain de la décision de la France de la prélever dès le 1er janvier.
"Je ne renonce pas", prévient Moscovici… "Cette taxe est toujours sur la table. Je ne renonce pas", a affirmé le commissaire aux Affaires économiques sur RTL. "On doit faire le maximum d'ici le mois de mars pour y arriver", a-t-il ajouté.
… et l'Allemagne non plus. Sur CNews, le ministre allemand de l'Économie Peter Altmaier, qui s'est dit personnellement favorable à cette taxe, a également souhaité "arriver à une solution conjointe d'ici l'été".
Le Maire ne ferme pas la porte. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, qui avait défendu sans succès jusqu'à présent l'adoption d'une taxe au niveau européen sur les géants du numérique, appelés Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon, etc.), a annoncé lundi que la France commencerait à prélever cette taxe dès le premier janvier. Bruno Le Maire n'a pas baissé pour autant les bras sur le plan européen et espère toujours que la taxe soit adoptée d'ici au mois de mars. "Notre détermination à obtenir avant le mois de mars 2019 une décision européenne à l'unanimité sur une directive est totale", a-t-il assuré.