Paris 2024 : découvrez le centre névralgique des Jeux, le Centre des Opérations Technologiques

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Aurélien Fleurot / Crédits photo : MARTIN BUREAU / AFP , modifié à

Opérer et protéger les Jeux des cyberattaques, c'est la mission du Centre des Opérations Technologiques, situé en Seine-Saint-Denis. Quelque 300 personnes s'y relaient chaque jour. Une petite fourmilière qu'Europe 1 a pu découvrir. 

C'est le centre névralgique de toutes les données informatiques nécessaires au bon déroulement des JO : accréditations, résultats en temps réel, billetterie... Le Centre des Opérations Technologiques, géré par Atos, partenaire officiel du CIO depuis 2002, est indispensable pour le bon fonctionnement des Jeux de Paris 2024 . Il héberge notamment les équipes en charge de la cybersécurité de l'événement. Un lieu exceptionnel qu'Europe 1 a pu découvrir. 

Une centaine de postes de travail, des dizaines d'écrans et 300 personnes qui se relaient 24h sur 24h depuis le 27 juillet  : pas de doute, le Centre Technologiques des Opérations est une véritable fourmilière. "Parmi les écrans qui sont devant nous, on surveille en temps réel les événements les plus critiques qui peuvent se passer. Ce sont ce que l'on appelle des incidents informatiques. On a un incident aujourd'hui par exemple parce qu'on a perdu la redondance sur un système mais ça n'affecte pas la compétition qui a pu continuer à se dérouler. On s'est entraînés nous ici pendant 4 ans, on parle de 250.000 heures de test", explique Christophe Thivet, directeur du programme Paris 2024 pour Atos

Protéger des systèmes critiques

Un peu plus loin, à l'abri des regards, les équipes de cybersécurité veillent. Benoît Delpierre, en charge des opérations au sein du Centre pour Eviden, la filiale spécialisée d'Atos, explique quels sont les risques encourus en cas d'attaque d'ampleur. La crainte, "que tout s'arrête, c'est-à-dire, que vous n'ayez pas les images à l'écran, pas de résultats. Beaucoup de choses peuvent se passer. Nous, on protège des systèmes critiques, donc, potentiellement, les spectateurs ne pourraient plus rentrer sur les sites", souligne-t-il au micro d'Europe 1. 

Jusqu'ici, tout va bien... "L'objectif, c'est que personne ne parle de nous" sourient les spécialistes d'Atos, qui travaillent ici en coopération avec Omega, Orange, Cisco ou même le CIO. Un travail important de coopération pour déjouer les nombreuses attaques subies pendant la cérémonie d'ouverture.