Des cours nouvelle génération. Alors que plusieurs universités françaises sont toujours bloquées, les professeurs de l'université Sorbonne Paris 1 ont trouvé une solution pour permettre aux élèves qui le souhaitent de suivre les cours malgré tout : ils diffusent leurs cours par Facebook Live, le système de diffusion de vidéos en direct de Facebook. Un premier cours de relations internationales a été diffusé en direct lundi de 15 heures à 17 heures, d'autres matières suivront dans les jours à venir.
Des cours depuis son salon. Forcée d'annuler tous les cours depuis plusieurs jours, l’administration de la faculté a décidé de diffuser certains cours sur les réseaux sociaux, notamment pour les étudiants de droit. Mardi, c'est un cours de droit des affaires qui sera diffusé sur le réseau social. Sur Twitter, le professeur de droit Bruno Dondero, qui a animé un cours de droit des sociétés lundi après-midi a raconté les coulisses de cette séance pas comme les autres. "Je serai en direct... de mon salon", s'amusait-il sur le réseau social. Filmés avec un smartphone ou la webcam d'un ordinateur, les cours sont ensuite accessibles à tous sur la page Facebook de l'université. En quelques heures, le cours de droit des sociétés approchait les 6.000 vues.
Une solution bien accueillie. Interrogés par BFM Tech, les étudiants ont plutôt bien accueilli la mise en place de ce système qui leur permet de suivre les cours durant le blocage. "Le live a été bien accueilli, surtout par ceux qui suivent les cursus en Droit ou Sciences politiques", note un étudiant. Si les Facebook Live permettent de compenser l'absence des cours magistraux, ils ne peuvent cependant pas remplacer les TD, eux aussi annulés.
Une grève qui pousse à innover. Depuis quelques jours, le blocage des campus poussent les universités à innover. En plus des cours sur Facebook Live à Paris 1, la faculté de Montpellier a annoncé en fin de semaine dernière son intention de faire passer les partiels à ses étudiants via Internet. Le sujets vont être imaginés spécifiquement pour pousser les candidats à la réflexion et éviter les copier-coller de sites internet, auxquels les élèves auront donc accès durant l'épreuve.