Et si les files d’attente dans les aéroports appartenaient bientôt au passé ? Entre les valises à enregistrer, la carte d’embarquement à retirer et le sandwich acheté à la dernière minute, Le Journal du Dimanche et BFM TV révèlent que la technologie pourrait bien changer nos habitudes à l'aéroport, dès la fin de semaine. Les passagers de vols Air France et Transavia qui partiront de l'aéroport parisien d’Orly (et non Roissy comme initialement annoncé) vont pouvoir tester un nouveau dispositif qui leur permettra d'embarquer grâce à la reconnaissance faciale.
Les passagers volontaires devront se placer face à une caméra, pour prendre une photo de leur visage. Le logiciel viendra comparer le cliché avec la photo présente sur le passeport. Et à l’embarquement, le passager n'aura qu'à scanner son visage sur une borne pour accéder à l'avion, sans avoir à présenter son billet. Grâce à ces nouvelles bornes, 300 passagers par heure pourraient passer les contrôles, contre seulement 150 actuellement.
Protection des données
Mais cette technologie pose aussi la question de la sécurité des données. La société Idemia, à l’origine du logiciel de reconnaissance faciale, l'assure : les données biométriques seront supprimées juste après le décollage, conformément aux recommandations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). D’autres dispositifs de sécurité sont prévus, par exemple l'obligation pour les bornes de ne pouvoir scanner qu'un visage à la fois, et non ceux des passants aux alentours.
Ce système va être testé pendant un mois. Et l'idée a fait des petits puisque d'autres compagnies, dont Air Caraïbes, intégreront la reconnaissance faciale dès cet été pour quelques destinations.