C'est un bon en avant considérable dans l’homologation de la Google Car ! Dans un avis rendu le 4 février et publié en début de semaine par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l'autorité de sécurité routière américaine, l'ordinateur de la Google Car, la voiture autonome du géant américain, sera désormais considéré, légalement parlant, comme le conducteur de la voiture. Une décision qui pourrait accélérer l’approbation de ce type de véhicules.
Une voiture (vraiment) sans conducteur. Jusqu'à présent, le régulateur américain n'avait pas du tout anticipé l'arrivée des voitures autonomes et le conducteur était, au sens légal, la personne se trouvant derrière le volant et les pieds sur les pédales. Problème, la Google Car, dans sa dernière version, n'embarque ni volant, ni pédales. Google juge en effet dangereux de laisser la possibilité à la personne présente dans la voiture de reprendre la main sur l'ordinateur qui pilote la voiture en temps normal.
"Pas besoin d'un conducteur humain". Dans la lettre envoyée à Google, et publiée sur le site de la NHTSA, celle-ci explique que la division "voitures autonomes" de Google a soumis en novembre dernier un projet de conception de voiture autonome qui "n'a pas besoin d'un conducteur humain". Dans son avis, l'autorité américaine indique qu'elle "interprétera le mot ‘conducteur’, dans le contexte de description du projet de voiture, comme se référant au système de conduite autonome et pas à l'un des occupants du véhicule", poursuit la lettre. Autrement dit l'ordinateur pilotant la voiture sera considéré comme le conducteur.
Accélérer le développement. "Nous sommes d'accord avec Google que (son véhicule autonome) n'aura pas de ‘conducteur’ dans le sens où les véhicules ont eu des conducteurs au cours des 100 dernières années ou plus", conclut l'institution américaine. Cette décision, qui pose un cadre juridique plus précis, devrait accélérer le développement des voitures autonomes aux Etats-Unis dans les mois à venir avant leur arrivée en France.