Cette mise à jour de la gestion des données personnelles avait fait beaucoup de bruit à la fin de l'été. Les Cnil européennes chargées de la protection des données personnelles sont préoccupées par le par WhatsApp. Elles ont demandé à l'entreprise de lui fournir des précisions et de stopper le partage des données qu'elle réalise avec Facebook.
"Arrêter le partage de données". Le groupement de ces autorités des différents Etats membres de l'UE, dit G29, a adressé deux courriers à la filiale de Facebook et au géant américain de l'internet, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué. Le G29 exige de WhatsApp "d'arrêter le partage des données de ses utilisateurs jusqu'à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées".
Mise à jour des conditions d'utilisation de WhatsApp en août. Cette demande fait suite à la mise à jour des conditions d'utilisation de WhatsApp et de la politique de confidentialité de l'application de messagerie en août dernier. Le changement lui permet de partager les données avec sa maison mère pour un meilleur ciblage de la publicité. Le partage d'information est désormais réalisé "pour des finalités qui n'étaient pas inclues dans les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité au moment où les actuels utilisateurs ont souscrit au service WhatsApp", note le G29, qui s'inquiète en conséquence de "la validité du consentement de l'utilisateur".