Bientôt un fantatisque et "flamboyant" musée de la science-fiction ?

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Europe 1
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A quelques jours de la sortie de Star Wars 7, deux collectionneurs veulent créer un musée de la science-fiction, regroupant des pièces mythiques de films. Ils ont présenté leur projet à David Abiker, dimanche, dans C’est arrivé demain.

"Le but, en tant que collectionneurs, c’est de conserver et de partager. C’est de faire rêver les gosses". Les co-auteurs de Générations Science-Fiction, paru le 2 décembre, Patrice Girod et Arnaud Grunberg, ont expliqué leur passion et leurs objectifs  à David Abiker, à quelques jours de la sortie de Star Wars 7, dont Europe 1 est partenaire. 

"Un musée flamboyant". "On rêve de faire un musée qui soit quelque chose de flamboyant, de lumineux", expliquent les deux complices, qui aimeraient établir cet établissement hors du commun en région parisienne ou dans une grande ville de province. Dans une véritable logique patrimoniale, ces collectionneurs frénétiques ont décidé d’amasser et de sauver tous les objets utilisés pour réaliser des films et séries de "SF" pour les conserver et les réunir dans une collection, dont ils souhaiteraient faire un musée consacré au cinéma du genre.

"Tombé dedans tout petit". Collectionner ces objets un peu particuliers, Arnaud Grunberg a commencé il y a bien longtemps. "C’est l’histoire de ma vie. J’ai commencé, j’avais 11 ans. Je suis tombé dedans tout petit, en sortant de la Guerre des étoiles, en 1977", raconte le président de ScienceFictionArchives.com, en véritable passionné. Il débutera sa collection en acquérant un œuf d’Aliens, issu du tournage du deuxième volet de la saga, réalisé par l'américain James Cameron. Aujourd'hui, "la science fiction, c’est une preuve de jeunesse. C’est une capacité à s’émerveiller, à continuer à accepter la nouveauté", analyse Patrice Girod, fondateur du magazine Lucasfilm en France.

Plus de 400 costumes de films et séries SF. Dans la caverne d’Ali Baba des deux chineurs - un entrepôt de banlieue parisienne -, on trouve de multiples objets ayant servi aux tournages de films cultes de science-fiction. Des costumes de la Guerre des étoiles, de Retour vers le futur ou encore de Superman, avec Christopher Reeves.

400 costumes, "mais aussi des œuvres graphiques, des maquettes ou encore des vaisseaux grandeur nature comme le taxi ayant servi sur le tournage du Cinquième élément", énumère Patrice Girod. Et même la main droite coupée de Luke Skywalker par Dark Vador. Parmi les autres pièces mythiques, un masque original de Dark Vador, "déniché il y a 25 ans, […] et passé à deux doigts de la poubelle !", lance Patrice ,qui travaille depuis six ans avec Arnaud Grunberg dans cette logique de conservation des objets.

La SF, un "guide". Pour les deux hommes, qui ont déjà organisé des expositions à la Cité des sciences ou aux Arts décoratifs, "la science fiction donne un message d’espoir. Elle peut être noire, mais elle peut aussi être très positive". Par exemple, "c'était le sens de Star-Trek. Dire : 'dans le futur, dans 2.000 ans, on aura des technologiques incroyables, on pourra sauver l’être humain, il n’y aura plus de guerres sur la planète, on aura dépassé tout ça'… ", estime Patrice Girod, qui croit à la vertu pédagogique de l'univers SF.

Et le directeur des expositions de ScienceFictionArchives.com de conclure : "il faut se servir de tous ces grands films pour donner l’exemple aux jeunes générations en disant ‘bon, tout ça c’est de la fantaisie, ça vous fait rêver, mais cela doit être un exemple pour votre propre vie, cela doit vous donner un espoir ou vous servir de guide".

>> Retrouvez C'est arrivé demain, l'émission de David Abiker, tous les dimanches matins de 9 à 10 heures