Le roi du disco français était l'invité de Julia Martin, dimanche, dans la playlist d'Europe 1 à l'occasion de son retour discographique avec "Afro".
Il n'avait pas sorti de création originale depuis un moment. Marc Cerrone, surnommé "le roi du disco", est de retour dans les bacs avec l'EP Afro, sorti en février dernier. L'auteur des tubes Supernature, Love in C minor ou Give me love qui ont fait bouger jusqu'au bout de la nuit les dancefloors des années 1970, était l'invité de Julia Martin, dimanche, dans la Playlist d'Europe 1. L'occasion de parler de la sortie de ce nouvel EP, composé de six titres...
Retour aux sources. Pour Afro, le sexagénaire a collaboré avec le saxophoniste et chanteur camerounais Manu Dibango et le Nigérian Tony Allen, qui fut le batteur de Fela Kuti. Dans cet opus, le maître du disco retrouve les rythmes de l'afro beat de ses débuts. "Ma formation musicale avec le groupe Kongas, c'était ça", raconte Cerrone qui a joué trois ans dans cette formation composée de deux percussionnistes et produite par Eddy Barclay. "Je trouve une énorme sensualité" dans ces rythmes africains, explique-t-il.
Samplé par les Daft Punk et Paul Mccartney. Cela fait plus de 40 ans qu'il est présent dans le milieu de la musique électronique. Et ses morceaux en ont inspiré plus d'un : Bob Sinclar, David Guetta l'ont déjà cité. Et même le duo des Daft Punk, qui aurait samplé Supernature dans son titre Veridis Quo. "Christo (Guy-Manuel de Homem-Christo, ndlr) est venu me voir un jour pour des samples. J'ai trouvé ça très élégant de le faire", affirme Cerrone. D'autant plus que le père de la French Touch adore le groupe : "Ils ont la classe. Moi, je suis vachement fier d'avoir un groupe comme cela français, qui l'a mis à tout le monde aux Etats-Unis, avec cinq Grammy. C'est génial ! [...] Comment voulez-vous ne pas être ému de cela ? Bravo, quoi!"
Même Paul McCartney lui a écrit pour lui demander d'utiliser l'un de ses titres, You are one dans Goodnight Tonight. :"ça, c'était sympa ! [...] ils avaient samplé et c'était génial, ils me proposaient 50/50...". "J'ai eu beaucoup de samples", reconnaît Cerrone, touché. "C'est grâce aux samples que mon son est peut-être resté auprès des générations actuelles."
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