notre dame des landes

L'eurodéputé écologiste a assisté samedi aux festivités organisées à Notre-Dame-des-Landes pour célébrer l'abandon du projet d'aéroport. 

Quelque 8.000 personnes ont célébré samedi l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes dans une ambiance digne d'un carnaval.

Samedi, des milliers de personnes sont attendus sur la ZAD avec un point d'orgue prévu vers 15h. 

Deux cortèges constitués d'opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes et de militants de "luttes sœurs" défileront samedi pour fêter l'abandon du projet.

Les travaux de débroussaillage de l'ancienne "route des chicanes" ont repris lundi matin sous la protection de plusieurs estafettes de la gendarmerie.

Selon la principale association d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, "une petite frange de zadistes" s'oppose à ces travaux.

Peu avant 10 heures, mardi, "les premiers travaux de débroussaillage et d'élagage de la végétation environnante" de l'ancienne "route des chicanes" de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ont commencé mardi.

Interdite à la circulation depuis 2012, la route départementale 281 était obstruée sur environ trois kilomètres par divers obstacles. 

Avant la conférence de presse de la ministre des Transports, plusieurs centaines de riverains de l'aéroport de Nantes ont accueilli samedi Élisabeth Borne sous les huées. 

À Notre-Dame-des-Landes, les "pro-aéroport" ne digèrent pas la décision du gouvernement d'abandonner le projet. Samedi, ils souhaitent accomplir un geste symbolique pour témoigner de leur colère.

Emmanuel Macron a assuré vendredi sur TMC avoir tenu son "engagement de méthode" sur le dossier de Notre-Dame-des-Landes en nommant des médiateurs.

La "route des chicanes" obstruée par des pneus, épaves de véhicules et barricades en tous genres a été "dégagée", annonce la préfète des Pays de la Loire, en visite sur place vendredi.

Le nettoyage durera au moins encore toute la journée de mardi. 

Les chefs d’entreprise de la région nantaise aimeraient développer dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes une agriculture 4.0.

Les habitants de la commune de Saint-Aignan-Grandlieu, proche de l'actuel aéroport Nantes-Atlantique, ne se satisfont pas de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes. Ils menacent.

Installés dans le bocage depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, une partie des zadistes de Notre-Dame-des-Landes préparent leur balluchon pour de nouvelles aventures…

Fermée depuis que la lutte contre le projet d'aéroport s'est intensifiée à Notre-Dame-des-Landes, la "route des chicanes" va être rendue aux automobilistes. Certains zadistes ressentent de l'amertume.

Les zadistes acceptent de commencer les travaux de libération de la route d'accès à la ZAD dès le lundi 22 janvier, alors que le gouvernement leur avait donné jusqu'à la fin de la semaine pour le faire.

Le gouvernement somme les zadistes de libérer les accès routiers du secteur, notamment la "route des chicanes" de Notre-Dame-des-Landes, où il est difficile de circuler. 

Ces travaux concerneront "la modernisation de l’aérogare et la construction de nouvelles voies de dégagement", a précisé Benjamin Griveaux dans un entretien publié samedi. 

Alors que l'Etat souhaite voir la Zad évacuée d'ici un mois et demi, les zadistes, eux, travaillent sur une forme de gestion collective pour rester sur place.

L'opposition entre les zadistes et les agriculteurs ne fait que commencer pour savoir qui va récupérer les 1.650 hectares de terres qui étaient allouées au projet de l'aéroport de Notre-Dames-des-Landes.

Après une première séance de discussions avec le patron de Vinci, jeudi, Bruno Le Maire se dit confiant dans l'obtention d'un accord satisfaisant pour l'Etat, comme pour le groupe.

L'ancien Premier ministre Manuel Valls estime que l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes est "le mauvais choix".

Au lendemain de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement va continuer de négocier avec le groupe Vinci, gestionnaire de l'aéroport actuel de Nantes.

Opposant, quoi que pas des plus farouches, à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Nicolas Hulot peut se féliciter de l'abandon du projet. Mais fait tout de même profil bas.

En privilégiant une solution alternative, l'exécutif a pu abandonner plus facilement le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Un procédé qui permet d'éviter que la contestation ne s'enlise.

Les gendarmes pourront fouiller les véhicules pour vérifier qu'ils ne contiennent pas de matières "dangereuses". Les habitants de la ZAD "devraient dégager la route" et "s'ils ne le font pas d'eux-mêmes, les gendarmes iront la dégager"

Il reste une cinquantaine de zones à défendre (ZAD) dans tout le pays. On fait le point. 

Les compagnies aériennes "ont vocation à payer les coûts d'investissement", a déclaré jeudi la ministre des Transports Elisabeth Borne.