notre dame des landes

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a tranché : la Zad de Notre-Dame-des-Landes sera évacuée. 

Lundi, le Premier ministre a reçu le président de la région Bretagne, prolongeant ainsi les consultations sur le projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Un calcul des opposants à l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes revoit à la baisse le chiffre avancé par les médiateurs quant au remboursement de Vinci, actuel concessionnaire, si le projet venait à être annulé.

D'après l'ancien Premier ministre, "renoncer (à Notre-Dame-des-Landes) serait un choix opportuniste, tactique. Ce ne serait pas un choix durable, stratégique".

Avant que l'exécutif ne prenne une décision définitive, le Premier ministre se rend samedi matin sur le site.

Le système mis en place après des années de lutte entre l'Etat et des militants non-violents sur le plateau du Larzac pourrait servir de base à la réorganisation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, si le projet d'aéroport venait à être abandonné.

Pour le ministre de la Transition écologique et solidaire, le projet de Notre-Dame-des-Landes "ne vaut pas que l'on s'affronte les uns les autres".

"Je ne vois pas les raisons qui permettraient au gouvernement et au président de la République de faire marche arrière", prévient Alain Mustière, président de l'association Des ailes pour l'ouest.

Le Premier ministre reçoit pour la dernière fois les élus concernés par le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes avant que l'exécutif ne prenne une décision définitive.

En cas d'abandon du projet d'aéroport, le gouvernement envisage de trouver une forme juridique viable à la ZAD en s'inspirant du modèle inventé dans le Massif central dans les années 1980.

Le député européen José Bové "participe" à l'élaboration d'un projet calqué sur celui imaginé sur le plateau du Larzac après 1981, sans évacuation par la force de la ZAD. 

INFO E1 - Europe 1 vous révèle jeudi matin le scénario privilégié pour évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, au cas où le projet d'aéroport serait abandonné par les autorités.

Le Premier ministre a assuré qu'il avait d'ores et déjà prévu de recevoir "l'ensemble des élus concernés" par la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes avant qu'une décision ne soit rendue fin janvier.

Une décision sur l'avenir du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes est attendue avant la fin du mois de janvier. Le ministre de l'Intérieur a admis mardi sur Europe 1 qu'il sera difficile de trouver une solution pacifique.

Le rapport des médiateurs souligne aussi que "le réaménagement de Nantes-Atlantique" est une alternative qui "jusqu'ici n'avait été ni vraiment étudié ni débattu sérieusement". 

"D'ici la fin du mois de janvier (...) j'aurais besoin d'avoir quelques contacts notamment avec les élus locaux, je le ferai dans le courant du mois de janvier", a expliqué mercredi Édouard Philippe.

Le délégué général de La République en marche a souligné dimanche que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes se ferait par la "force" si nécessaire.

Après la publication du rapport des médiateurs sur le projet controversé d'aéroport, le ministre de la Transition écologique et solidaire a rencontré samedi la maire (PS) de Nantes. 

Un rapport remis mercredi au gouvernement préconise l'évacuation de la Zad, quelle que soit la décision de l'exécutif.

L’ex-président LR des Pays-de-la-Loire a regretté jeudi sur Europe 1 que le rapport des trois médiateurs remis mercredi laisse la place à un agrandissement de l’aéroport Nantes-Atlantique. 

Si l'État renonçait à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la facture pourrait être lourde, car de nombreux acteurs pourraient réclamer réparation.

Emmanuel Macron prendra sa décision sur le dossier Notre-Dame-des-Landes avant la fin janvier. Partisans et opposants tentent de peser sur son choix, qui se révèle plus difficile que prévu.

L'ancien maire PS de Nantes Jean-Marc Ayrault et Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, ont participé à la manifestation. 

Le Premier ministre a confirmé que le gouvernement allait prendre une décision "avant fin janvier" à propos du dossier Notre-Dame-des-Landes.

REPORTAGE - Alors que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes semble inévitable, les 300 personnes qui occupent ces 1.600 hectares de terrain depuis plusieurs années ne veulent pas partir.

ENQUÊTE - Si l'aéroport Notre-Dame-des-Landes se construit, l'exécutif devra mobiliser des milliers de gendarmes pour évacuer les centaines de zadistes qui se préparent depuis des mois à un affrontement violent avec les forces de l'ordre.

Les trois médiateurs chargés de sortir de l'impasse le dossier de Notre-Dame-des-Landes remettent mercredi leur rapport à Edouard Philippe, avant une "décision définitive" promise par Emmanuel Macron "au plus tard en janvier".

Pour Alain Mustière, président des Ailes pour l’Ouest, l'association pro-aéroport de Notre-Dame des Landes, invité mercredi sur Europe 1, il est urgent d'évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes.

Dans un entretien au journal "Le Monde", Emmanuel Macron a assuré mardi qu'une décision sur le projet de Notre-Dame-des-Landes serait prise "au plus tard en janvier".

Le porte-parole du gouvernement a déclaré mardi que ce dossier touche "le sujet de l'autorité de l'Etat" et de "la règle de droit".