Syrie

Ayman Soussan, ministre adjoint des Affaires étrangères syriens, nie l'implication du régime dans l'attaque chimique dont il est accusé. Au micro d'Europe 1, il réclame une enquête "impartiale".

Cette rencontre intervient alors que les deux puissances connaissent un nouveau regain de tensions aux accents de Guerre froide.

Un projet de résolution demandant la coopération de la Syrie dans l'enquête sur l'attaque au gaz doit être mis aux voix mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU.

Le nouveau projet de résolution exige une "coopération complète dans l'enquête" sur l'attaque qui a eu lieu dans la localité de Khan Cheikhoun, en zone rebelle.

Le ministre turc de la Santé a affirmé mardi que du gaz sarin avait été utilisé lors de l'attaque dans le nord-ouest de la Syrie, où 86 personnes ont trouvé la mort, mardi dernier.

"Ce n'est pas une position d'agressivité a l'égard des Russes, plutôt une main tendue", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

Donald Trump et Theresa May voient une "fenêtre d'opportunité" s'ouvrir pour persuader la Russie de Vladimir Poutine de rompre avec Bachar al-Assad.

Après avoir de nouveau mis en garde la Syrie, les États-Unis ont affirmé que leur frappe de la semaine dernière avait cloué au sol 20 % de l'aviation syrienne.

"Le gouvernement syrien serait mal avisé d'utiliser des armes chimiques à nouveau", a commenté le secrétaire américain à la Défense après les frappes menées la semaine dernière sur une base militaire.

Samedi, les djihadistes de l'État islamique ont tenté d'attaquer une base de la coalition près de la frontière jordano-syrienne. Ils ont été repoussés.

L'élu LR a salué dimanche au micro d'Europe 1 le revirement diplomatique des Etats-Unis vis-à-vis de la crise syrienne.

C'est la triste actualité en Syrie, avec l'attaque chimique attribuée au régime de Bachar al-Assad contre une ville rebelle qui a tué au moins 27 enfants, qui a inspiré Bernard Fripiat. 

L'Observatoire syrien des Droits de l'Homme rapporte que des raids aériens lancés dans la région d'Idlib ont fait au moins 18 morts.

Le bombardement a vraisemblablement été mené par des avions de l'armée russe, qui soutient le gouvernement syrien.

Deux jours après les frappes américaines sur une base militaire syrienne, la Corée du Nord condamne une "agression intolérable".

Le raid pourrait être l'oeuvre de la coalition anti-djihadiste conduite par les États-Unis en Syrie et en Irak, selon l'OSDH.

Des partisans de l'extrême droite américaine émettent des doutes sur la véracité des informations qui circulent sur l'attaque chimique menée par le régime syrien.

Face à Daech, un mal qu'il estime plus grand grand que le régime de Bachar al-Assad, l'ancien ministre de l'Education se place dans les rangs de Poutine.

Le secrétaire d'Etat britannique des Affaires étrangères estime que les frappes américaines contre le régime de Damas ont "fondamentalement changé la situation".

Les relations se tendent autour de la Syrie entre les deux anciens blocs. Mais selon François Hesbourg, spécialiste en relations internationales, le conflit ne devrait pas s'intensifier.

Pour l'ancien ministre de la défense, Gérard Longuet, la frappe ciblée ordonnée par Donald Trump en Syrie, après l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, est "une réponse appropriée à un acte inacceptable", mais rien ne sert d'aller plus loin.

Marine Le Pen a réagi aux frappes américaines contre le régime de Bachar al-Assad, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi. La candidate du Front national estime qu'il aurait fallu attendre une enquête internationale pour agir.

Le président américain Donald Trump a mis sa menace a exécution. Pour la première fois depuis le début du conflit syrien, les forces américaines ont frappé, vendredi 7 avril, la base militaire de Shayrat au sud de Homs.

Pour le soutien de François Fillon, l'intervention américaine pourrait néanmoins pousser les Russes a revenir dans le giron des Nations unies.

Le secrétaire américain au Trésor pense que ces sanctions auront pour effet d'"empêcher les gens de faire des affaires" avec les Syriens.

Il est en revanche impossible de savoir pour le moment si les avions étaient syriens ou russes, ni quelles étaient les cibles qu'ils avaient frappées.

Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, décrypte la situation en Syrie après les frappes américaines contre le régime de Bachar al-Assad.

"Les Etats-Unis ne resteront pas les bras croisés quand des armes chimiques seront utilisées", a expliqué l'ambassadrice américaine aux Nations unies, vendredi.

L'attaque chimique présumée imputée à l'armée syrienne mardi a mené les États-Unis, deux jours plus tard, a lancé leur première opération militaire contre le régime syrien.

La Russie a demandé cette réunion après avoir dénoncé la frappe punitive des Etats-Unis survenue en réaction à l'attaque chimique en Syrie.