La conspiration des poudres, un complot explosif… ou pas ! 

Au début du XVIIe siècle, une poignée de catholiques anglais persécutés fomentent un complot contre le pouvoir. Leur plan : faire exploser le Parlement lors de la venue du roi ! Dans un récit inédit, Virginie Girod vous introduit parmi les conjurés de la conspiration des poudres.  

La religion chrétienne est la clé de ce complot. En 1534, Henri VIII se déclare chef suprême de l’Église et du clergé d’Angleterre. L’Église anglicane vient de naître, en opposition avec le Vatican. En 1603, le roi Jacques Ier continue de persécuter les catholiques pour affermir la supériorité de la religion anglicane dans son royaume. Plus ils sont persécutés, plus les catholiques se radicalisent. Parmi eux se trouve Robert Catesby, le cerveau du complot. Avec d’autres conjurés, ils projettent de faire sauter le Parlement, tuer le roi et installer une régence favorable aux catholiques. Des barils de poudres seront secrètement entreposés dans les caves de Westminster. Guy Fawkes, un ancien soldat, est chargé d’y mettre le feu.  

 

La séance d’ouverture du Parlement, que Jacques Ier doit présider, est plusieurs fois reportée, avant d’être fixée à la date du 5 novembre 1605. Le temps joue avec les nerfs des conspirateurs, mais aussi avec leurs convictions. Une lettre anonyme est envoyée au Lord Monteagle, le priant de ne pas se présenter au Parlement le 5 novembre. Monteagle est catholique, mais reste fidèle au roi qu’il informe du complot organisé contre lui. La police fouille les sous-sols du Parlement et y trouve les barils ainsi que Guy Fawkes. Sous la torture, il révèle le nom de ses complices. La conspiration des poudres a échoué… mais le visage de Guy Fawkes est entré dans l’Histoire ! Il sert aujourd’hui de masque au protagoniste de V pour Vendetta, ainsi qu’aux activistes Anonymous.