L'analyse d'échantillons supposés appartenir au Yéti a révélé que ceux-ci appartiennent en fait à différents animaux, bien connus. Pas de quoi mettre fin au mythe...
C'est une légende qui hante les vallées de l’Himalaya et un objet de discussions passionnées sur la réalité de son existence. Le Yéti est une nouvelle fois l’objet d’une étude publiée dans une revue scientifique anglaise. Dans l’article publié dans les Preceeding of the Royal Society, des biologistes expliquent avoir travaillé sur neuf échantillons de restes supposés de Yétis conservés dans des musées et des collections particulières. Des fragments d’os, de dents, des poils et même des matières fécales. Bref, autant d'indices de son existence supposée recueillis sur le plateau tibétain au cours des 80 dernières années.
L'ADN parle et détricote le mythe. Et les résultats sont accablants pour le mythe : selon les relevés ADN, ces différents restes appartiennent à un chien et à trois autres animaux identifiés comme un ours noir d’Asie, un ours brun d’Himalaya, et un ours brun tibétain. De quoi tordre également le cou à une théorie selon laquelle le Yéti aurait été un croisement entre un ours polaire et un ours brun.
La peau dure. Pour autant, le Yéti a encore de beaux jours devant lui. Le Yéti est comme les Ovni ou le monstre du Loch Ness. On en parle toujours. Qu'il soit visible ou invisible. Il apparaît dans les films, les bandes-dessinées, sur des photographies floues, et dans des témoignages multiples et contradictoires. Preuve qu’il existe : tout le monde le connaît !
Un phénomène social. Il intéresse la cryptozoologie, ou l’étude des animaux cachés. Ce n’est pas une science mais un mélange d’ethnologie, de zoologie et de sociologie qui concerne les animaux dont l’existence n’est pas prouvée. Si je vous dis : le Kraken, la Goule, le Dahu, le mégaconda, ça vous dit quelque chose ? Et il paraît que ça n’existe pas !