Doctolib lance la téléconsultation à distance

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Chaque matin, Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.

Ce lundi, Daniel Fortin remplace Nicolas Barré. 

C’est officiel depuis hier, Doctolib, la plate-forme de prise de rendez-vous en ligne, a ouvert à ses membres un service de consultation à distance, c’est une première à une telle échelle en France

Oui parce que Doctolib, ce sont  40.000 médecins adhérents, ils payent déjà un abonnement mensuel pour permettre à leurs patients de prendre rendez-vous en ligne, eh bien depuis hier, ces médecins peuvent payer s’offrir via cette plate-forme un nouvel outil de consultation à distance, il suffit que le patient soit équipé d’un ordinateur et d’une caméra et, bien sûr, d’une connexion internet, et il bénéficiera de soins exactement aux mêmes conditions que lors d’une visite en cabinet, même tarif, même remboursement  et il se verra évidemment délivrer une ordonnance.

Mais peut-on être sûr que la qualité de la consultation sera la même que lors d’un vrai face à face avec son médecin

Alors cet argument a été longtemps utilisé par une partie du corps médical  qui s’opposait à cette numérisation de la médecine mais aujourd’hui il ne tient plus, d’abord parce que les technologies ont beaucoup évolué, ensuite parce que la consultation à distance vaut mieux que pas de soins du tout, la téléconsultation permet notamment de résoudre en partie le problème des déserts médicaux ou celui de l’engorgement de certains cabinets de spécialistes et d’ailleurs l’Assurance Maladie y croit tellement à cette médecine en ligne qu’elle a permis son remboursement par la sécurité sociale en septembre dernier et elle encourage même financièrement les médecins à y recourir

Mais jusqu’où ira cette automatisation de la médecine ?

Eh bien sans doute très loin, vous savez on a coutume de dire que ce sont les métiers peu qualifiés qui paieront le plus lourd tribut à la révolution numérique eh bien ce n’est pas toujours vrai, les médecins vont devoir abandonner de plus en plus de tâches aux robots, surtout les spécialistes, et on a peut-être trouvé là le moyen de faire de vraies économies dans la santé sans dégrader la qualité des soins.

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