Jean-Frédéric Poisson relance les soupçons sur sa proximité avec le FN

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SAISON 2016 - 2017

Le cas Poisson sera tranché aujourd'hui par la haute autorité de la Primaire. Il s'est excusé après ses propos polémiques sur les lobbys sionistes, mais dans une interview à un magazine Lyon People, il relance les soupçons sur sa proximité avec le FN.

Jean-Frédéric Poisson est parjure ! Dans une interview au magazine Lyon People, le candidat du parti chrétien Démocrate tend la main au FN.  « Pour qui appelleriez-vous à voter lors d’un second tour opposant le candidat Les républicains à Marine le Pen ? » Il répond : « On Verra. » Il ajoute : « Plus je vois évoluer Alain Juppé, plus je me dis que le projet de société multiculturelle qui a mis la France parterre est décidément à côté de la plaque. » A quoi se ont engagés les candidats à la primaire de la droite et du centre : à soutenir le vainqueur à la présidentielle. Rien que pour ce parjure, la haute autorité doit exclure Jean-Frédéric Poisson. Ne pas l’exclure c’est faire un bras d’honneur aux centaines de milliers, voire aux 2 ou 3 millions d’électeurs de la primaire qui eux doivent signer la charte « j’adhère aux valeurs républicaines de la droite et du centre ». C’est le meilleur moyen de les démobiliser, de les dissuader d’aller participer à une primaire dénaturée.Et son communiqué d’excuse publié hier soir n’est pas recevable.

Il est également reproché à Nicolas Sarkozy de tendre la main aux électeurs du Front National mais cela n'a rien à voir. Nicolas Sarkozy tend la main aux électeurs du FN pour asphyxier Marine Le Pen, pour éliminer le FN. Jean-Frédéric Poisson tend la main à Marine Le Pen et au Front National pour gouverner avec eux, il assume sa proximité idéologique avec l’extrême droite. D’ailleurs, Marion Maréchal le dit, elle a de la sympathie pour Jean-Frédéric Poisson. Le Front National a besoin de sortir de son isolement pour conquérir le pouvoir. Il tend la main à Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, il ouvre les bras au Parti Chrétien Démocrate de Jean-Frédéric Poisson. Derrière ces petites passerelles on retrouve cette idée d’union des droites - extrêmes et républicaine - c’était le grand dessein de Bruno Mégret, auquel a cru aussi Patrick Buisson. Pas Nicolas Sarkozy qui a toujours refusé des accords avec le Front National menaçant d’exclusion – lorsqu’il présidait son parti - tout élu qui pactiserait avec le FN.

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