Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
L’innovation, ce matin, c’est un plâtre qui ne gratte pas, qui ne sent pas et avec lequel on peut se baigner.
Il était grand temps de faire évoluer ce bon vieux plâtre. Comme il est complètement fermé, la sueur et les bactéries s’accumulent et la peau ne respire pas. Ça gratte, c’est insupportable et certains utilisent d’ailleurs des aiguilles à tricoter, tellement cela démange.
Trois étudiants américains ont mis au point un plâtre ouvert. On a donc accès à la peau, elle respire, on peut se gratter et se laver. On dirait un gros filet, comme ceux qui protègent les fruits. Pourtant, il est aussi rigide que les plâtres actuels.
Il s’appelle Cast21, le plâtre qui entre enfin au 21e siècle.
S’il est rigide, comment on l’enfile ce filet-plâtre-ouvert ?
Au départ, il est totalement mou. La structure est en silicone, extensible, ce qui permet de la positionner exactement comme on veut. Ensuite, on va injecter un liquide à l’intérieur qui va durcir et tout solidifier pour bien maintenir la fracture.
Vous avez peut-être remarqué qu’il ressemble aux plâtres imprimés en 3D, sauf que le principe est beaucoup plus simple. D’ailleurs, d’après leurs calculs, il ne coûterait pas plus cher qu’un plâtre en fibre de verre classique.
On peut déjà se faire soigner avec ?
Non, ils en sont encore au stade du prototype. Les tests commencent à peine pour valider son efficacité sur différents types de fractures.
Mais la technologie intéresse déjà énormément les médecins. Comme elle donne accès à la peau, on peut glisser des électrodes et stimuler les muscles qui sont en dessous. On évite donc qu’ils s’atrophient, ce qui est un gros problème quand on porte un plâtre pendant des mois.
C’est une belle innovation parce qu’il y en a assez des plâtres fermés où il est impossible de se gratter.
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