Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce vendredi, il s'intéresse à un nouveau moyen de motivation pour faire de l'exercice physique. La nouvelle génération de vélos d’appartement nous incite à faire de l’exercice avec des jeux vidéo et des séries télévisées. Si l’on ne pédale pas assez vite, la série se met en pause et l’écran s’éteint.
L’innovation du jour c’est une nouvelle génération de vélos d’appartement. Des vélos qui vont à nous inciter à faire de l’exercice avec des jeux vidéo et des séries télévisées.
Ce sont des vélos avec un grand écran sur lequel on peut avoir des cours en vidéo, mais aussi des jeux et sa plate-forme de séries préférée. Pour se motiver, on se dit "une heure d’exercice égale une heure de Netflix". On s’installe. Et si l’on ne pédale pas assez vite, la série se met en pause et l’écran s’éteint.
Même chose pour les jeux vidéo. On sera obligé de se bouger : il y a petites manettes à chaque extrémité du guidon. Et les jeux tiennent compte du mouvement des pédales. Pour se déplacer plus vite, par exemple, il faudra pédaler plus fort.
Il est vrai qu’avec le confinement, on a tendance à passer son temps devant les écrans, avachi sur le canapé. C’est une façon de continuer à le faire, tout en faisant de l’exercice.
On pourrait très bien pédaler devant la télé. Il n’y a pas besoin d’un vélo spécial.
Apparemment si ! Vous le savez, le sport est avant tout une question de motivation. Or c’est compliqué, tout seul chez soi, de se motiver. En plus, c’est un peu barbant de pédaler dans le vide.
D’où l’idée d’utiliser les techniques du jeu vidéo pour casser l’ennui et nous stimuler. Les jeux vidéo sont passés maîtres dans l’art de donner cette petite dose de dopamine à nos moindres progrès. Ce que l’on reçoit rarement quand on fait de l’exercice. C’est pourquoi on commence à tester ces techniques sur les vélos d’appartement. À voir maintenant si ça marche.
S’il y a un écran et des manettes, ça doit couter cher ?
Oui, malheureusement. On est dans le haut de gamme, autour de 2.000 euros chez Peloton ou Playpulse. Mais certains comme VirZoom proposent simplement des capteurs à installer sur les vélos existants. Là, on descend sous les 400 euros. Cela évitera peut-être à son vélo de finir dans un placard.