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Le GPS européen sera bientôt opérationnel parce que quatre nouveaux satellites viennent d’être mis sur orbite.
Quatre de plus. On en avait déjà envoyé 14 depuis 2011, ce qui fait un total de 18 satellites sur les 30 prévus. Il y a donc maintenant le minimum nécessaire pour activer le service.
Le lancement a eu lieu hier soir en Guyane, quelques heures, d’ailleurs, avant le décollage de Thomas Pesquet.
On va laisser les quatre satellites rejoindre chacun sa position. Puis il va y avoir des tests et, en principe, début décembre, on pourra accéder aux premiers services.
Qu’est-ce que ça va changer par rapport au GPS d’aujourd’hui ?
La précision : aujourd’hui le GPS vous localise, au mieux à sept ou huit mètres. Galileo, lui, sera précis au mètre près et même au centimètre dans sa version payante. De fait, avec le GPS aujourd’hui, on sait sur quelle route est la voiture. Avec Galileo, on pourra dire sur quelle voie elle circule. Ce qui change tout, notamment pour les voitures autonomes.
Mais ça veut dire aussi qu’il faudra changer d’appareil ?
Pas forcément et c’est la bonne nouvelle, puisque les deux systèmes vont fonctionner ensemble. Le GPS va, par exemple, utiliser les informations de Galileo pour améliorer sa précision et cela, même sur votre appareil d’aujourd’hui.
Bien sûr, pour être localisé au centimètre près, il faudra une nouvelle puce. Mais quasiment tous les futurs appareils seront à la fois GPS et Galileo.
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