Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à des vêtements écologiques, ils captent le CO2 et purifient l’air.
L’innovation du jour, ce sont de nouveaux vêtements écologiques. Vous nous avez trouvé des blousons et des trenchs qui dépolluent l’air de façon naturelle.
Ils viennent d’être présentés à la fashion week. Il s’agit de vêtements capables de capter le CO2 et les particules autour de soi, puis de les transformer en oxygène. Ils fonctionnent comme n’importe quelle plante, puisque leur tissu a été mélangé à des algues et des micro-organismes vivants.
En plus, on n’a pas choisi n’importe lesquels, mais les plus efficaces pour éliminer le CO2. Ce qui peut vraiment permettre aux "fashionistas-hiptser-écolos" de réduire leur empreinte-carbone, tout en restant stylés.
Mais si les algues sont vivantes, comment on lave les vêtements ?
Il faudra plutôt les emmener chez le jardinier que chez le teinturier. Car pour que le vêtement reste actif, il faut en prendre soin comme d’une plante d’intérieur. C’est-à-dire l’arroser régulièrement (un brumisateur suffit), et le ranger dans un endroit lumineux et bien ventilé.
Heureusement, on pourra quand même le laver. Mais évidemment à la main, avec un détergent neutre.
Et quelle est la durée de vie de ces vêtements ?
Elle va dépendre de la façon dont ils ont été fabriqués. Chez les stylistes d’EgonLab, par exemple, on a mélangé les matières. En principe, leurs vêtements pourront durer "des années" si on y prend soin. En revanche, avec la technique de Biogarmentry, les vêtements ne durent qu’un mois. Après, il faudra les composter.
On aimerait en faire une alternative à la "fast fashion", les collections qui s’enchaînent et qui rendent les vêtements jetables. Il y a donc des chances que cela se développe. Il n’y a qu’à voir le succès de toutes les marques qui prônent une mode durable. Après les vêtements recyclés et recyclables, pourquoi pas ceux qui assainissent l’air autour de soi ?
