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SAISON 2020 - 2021

Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mercredi, une aide pour les automobilistes qui cherchent des places de stationnement pendant des heures. Grâce à des camérs, ils seront désormais avertis de la proximité d'une place disponible.

De l’innovation dans le stationnement ce mercredi matin avec un système qui envoie la position des places de parking libres aux automobilistes. Ça va éviter de tourner pendant des heures.

La nouveauté, c’est qu’il s’agit d’un système très simple et pas cher. Donc il pourra plus facilement être déployé dans toutes les villes. Car il existe déjà des services qui donnent l’emplacement des places vides. Il faut s’abonner, cela fonctionne avec une application sur son téléphone. Mais ça oblige à installer des capteurs dans la chaussée sous toutes les places de parking de la ville.

Donc évidemment, cela coûte très cher. Quelques villes l’ont fait comme Nice ou à Issy-Les-Moulineaux en région Parisienne. Mais c’est souvent limité à quelques petites zones. Désormais, il existe une nouvelle approche : utiliser les caméras de surveillance qu’il y a déjà dans la ville, pour repérer les places de parking vides.

Comment ça marche ? En analysant les images ?

Oui. C’est un algorithme qui vient d’être mis au point par des chercheurs de l’université du Sud Oural en Russie. Il analyse la vidéo des caméras de surveillance pour identifier les emplacements vides sur la chaussée (ceux dans lesquels on a le droit de se garer). Ensuite, il en déduit la position exacte pour l’envoyer aux automobilistes. C’est très rapide. Cela fonctionne en temps réel pour que la place ne soit pas déjà prise quand on arrive.

Est-ce déjà utilisé dans certaines villes ?

C’est testé à Tcheliabinsk en Russie. Mais plusieurs villes en Europe et en France seraient déjà intéressées. Donc il ne faudra pas s’étonner de voir de plus en plus de caméras dans les villes. Pour le meilleur : trouver rapidement une place de parking. Et pour le pire : vivre un peu plus sous surveillance.