Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à une nouvelle technologie qui pourrait permettre de sauver de nombreuses vies. Un robot-ambulancier qui réalise des massages cardiaques commence à être utilisés par les pompiers et les ambulanciers.
L’innovation du jour pourrait sauver davantage de victimes de crise cardiaque. Il s’agit de robots capables d’effectuer tout seuls le fameux massage thoracique.
En France, 50.000 personnes décèdent chaque année d’un arrêt cardiaque, vingt fois plus que de morts sur la route. C’est pourquoi on commence à installer des défibrillateurs un peu partout, dans les magasins, les entreprises, les lieux publics… car chaque minute compte.
À côté de ces défibrillateurs, on pourrait bientôt voir apparaître des robots qui feront automatiquement un massage cardiaque parfait. C’est intense et physique, il faut appuyer fort, en cadence. On finit par se fatiguer. Du coup, petit à petit, le massage devient moins efficace. Ce qui va diminuer ses chances de survie sans séquelles. Alors qu’avec un robot, on pourra garantir la régularité, l’intensité et la qualité du massage, le temps que les secours arrivent.
À quoi il ressemble ce robot ? Il faut l’installer ?
Oui, un peu comme un défibrillateur. On place une planche sous la victime. On y attache un arceau qui passe au-dessus de son torse. Là, une sorte de ventouse va descendre pour effectuer le massage avec la bonne pression et la bonne cadence.
Plusieurs appareils arrivent sur le marché. Ils commencent à être utilisés par les pompiers et les ambulanciers. Cela leur permet de libérer des mains, et de ne pas avoir à interrompre le massage cardiaque quand ils déplacent une personne dans les escaliers, en hélicoptère ou dans l’ambulance.
L’objectif est maintenant d’en installer dans les lieux publics. Mais attention : cela ne dispense pas des premiers secours. Il faut quand même mettre la personne en sécurité et faire un premier massage cardiaque manuel… Au moins le temps d’installer le robot.