Une nouvelle façon de nous identifier de façon unique : la pression exercée par notre plante des pieds

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SAISON 2017 - 2018

Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Pour nous identifier, on connaissait les empreintes digitales, le scan de la rétine ou la reconnaissance du visage. Désormais, on peut aussi utiliser la plante de nos pieds.

Rassurez-vous, on ne va pas enlever ses chaussures, ses chaussettes et poser ses pieds sur un scanner. Non, on va analyser nos pas, notre démarche et la façon dont nos pieds appuient sur le sol. Encore une fois, on garde ses chaussures. Et il suffit de faire quelques pas sur un tapis muni de capteurs.

Qu’est-ce que ça va permettre ? De passer plus rapidement les points de sécurité à l’aéroport, plutôt que de s’arrêter pour scanner son visage ou ses empreintes digitales.

Il y a plus de 20 paramètres qui définissent la démarche d’un individu et qui la rendent unique. Donc on peut s’en servir comme de n’importe quelle identification biométrique.

Mais si on maigrit ou si on prend du poids, ça ne marchera plus ?

Si, mais jusqu’à une certaine mesure. Parce que c’est avant tout la répartition des masses qui est prise en compte. Mais il est sûr que si l’on prend 40 kg d’un coup ou, tout simplement, si on a une douleur à la jambe (tout ce qui peut affecter la démarche), ça ne marchera plus. Il faudra se réenregistrer dans le système.

L’objectif est avant tout de proposer un système d’identification complémentaire qui soit, à la fois, rapide, fluide et très difficile à imiter, pour tous les endroits où il y a beaucoup de passage. On a parlé des aéroports, mais on le teste aussi dans les entreprises pour remplacer les badges et les codes d’accès. Avec, en plus, l’avantage d’être moins contraignant qu’un scan d’empreintes ou de la rétine.

Le système a été mis au point par une équipe de chercheurs des universités de Manchester en Angleterre et de Madrid en Espagne.