Zoïa Guschlbauer, présidente de la FIDL, s'est dit satisfaite, sur Europe 1, de la mobilisation de jeudi contre la loi Travail.
La mobilisation de jeudi contre la loi Travail, une réussite ? Zoïa Guschlbauer, présidente de la FIDL, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne, dit oui. "C'est une très bonne journée de mobilisation. 300 lycées se sont mobilisés contre 100 la semaine dernière", détaille la lycéenne. "Dans la rue, il y avait beaucoup plus de jeunes que de salariés. Il y a eu des assemblées générales toute la semaine dernière donc les jeunes ont pu s’informer et c’est pour cela qu’on est descendu en masse aujourd’hui".
Le fond du texte pose problème. Les modifications apportées lundi par le gouvernement ne suffisent pas à satisfaire les lycéens, selon Zoïa Guschlbauer. "On a lu le nouveau projet de loi. Heureusement que le gouvernement a reculé sur les apprentis et qu’il a compris qu’en 2016, on ne pouvait pas faire travailler un mineur dix heures par jour. Mais pour nous, ces avancées ne sont pas suffisantes. C’est le fond du texte qui nous pose problème. C’est pour cela que l’on demande son retrait depuis le début. On se battra jusqu’au bout pour le retrait de cette loi."
La goutte d'eau. La loi Travail "ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase", ajoute la présidente de la FIDL."On nous avais promis une priorité jeunesse, on avait un candidat Hollande qui disait que les jeunes vivraient mieux en 2017 que lorsqu'il a été élu. Aujourd'hui, c’est toujours la même galère partout. J’aimerais que Manuel Valls engrange un réel dialogue avec les jeunes. Lundi, quand le projet de loi a été présenté on n’a pas été conviés. Tout ce qu’on attend c’est qu’on nous entende et qu’on écoute nos propositions."