Phil Marso, à l’origine des journées mondiales sans smartphone, nous alerte dans Europe 1 Nuit, sur l'utilisation excessive des portables.
Depuis quinze ans, Phil Marso nous convie chaque année à un défi : tenter de vivre sans téléphone portable pendant quelques heures, voire quelques jours à l'occasion des journées sans téléphone portable et smartphone."Mon discours, depuis quinze ans, c'est de maîtriser l'outil. En 2001, c'était le téléphone portable classique, on appelait, on envoyait des sms. En 2016, c'est plus embarrassant car tout est regroupé dans cet outil. Il faut ne pas être un animal de compagnie pour le smartphone", pointe Phil Marso, aussi écrivain.
L'insécurité. Cette année, le thème de ses journées sans téléphone, qui se déroulent les 6,7 et 8 février, est l'insécurité : "Sur plusieurs aspects, je pense que le portable est anxiogène. On est dans une société de l'immédiat. Si l'on ne répond pas tout de suite à un SMS, cela crée des tensions, pointe l'écrivain. Et puis, c'est devenu un objet de convoitise. Les vols sont nombreux".
Plus facile à pirater. L'insécurité concerne aussi les informations contenues dans nos smartphones : "Elles sont plus faciles à pirater sur un téléphone que sur un ordinateur. Il y a des failles. Et le problème du smartphone, c'est qu'on a toute sa vie dedans".