Le téléphone portable est un véritable fléau, surtout pour les jeunes.
Thomas : Il ruine les dîners entre amis, vous dérange aux pires moments, et vous réveille à six heures le dimanche matin. Non, je ne parle pas d’un oncle un peu lourd, mais… du téléphone portable.
Yolaine : Oui, c’est un véritable fléau. Surtout chez les jeunes, qui ne redressent plus la tête que pour traverser la rue, et encore.
D’ailleurs, les journées mondiales sans téléphone mobile se tiennent de demain à samedi. C’est un sacré pari, d’ailleurs Thomas pourriez-vous tenir jusqu’au weekend sans décrocher ou textoter ?
Thomas : C’est plus qu’un pari, c’est impossible !
Yolaine : Malheureusement, il est effectivement très difficile de s’en passer. Saviez-vous qu’il y plus de portables sur Terre que de brosses à dents ? 5,1 milliards de personnes en possèdent au moins un, et beaucoup d’entre nous, sans même s’en rendre compte, deviennent accros. Vous faites par exemple peut-être partie des 40% qui répondent aux toilettes, ou des 15% qui décrochent pendant l’amour ? Sympa pour la ou le partenaire de galipettes, même en kit mains libres !
Thomas : Mais alors quelle est la bonne nouvelle ?
Yolaine : Tout d’abord, pas de panique, nous allons apprivoiser ce nouveau moyen de communication et apprendre à nous en passer, à mieux le gérer. La bonne nouvelle c’est qu’il n’y a pas de preuve aujourd’hui de ses effets néfastes sur la santé, croisons les doigts pour l’avenir. En revanche, les smartphones pourraient aider à combler le trou de la Sécu.
Une étude du cabinet PwC montre que l’utilisation d’applis dédiées à la santé pour contrôler son diabète, son rythme cardiaque, etc permettrait d’économiser 11,5 milliards d’euros d’ici 2017 ! Comme quoi, les portables peuvent être bons pour nous, à condition de s’en servir raisonnablement, bien sûr. Ah ! j’oubliais, y en a quand même 12% qui téléphonent sous la douche, allô j’égoutte !