Une étude américaine établit une relation entre la publicité et notre prise de poids.
Yolaine : Ce sont trois chercheurs américains de l’Université d’Arizona qui ont travaillé sur ce sujet pour le Journal of Consumer Research. Lorsqu’on est enfants, les publicités que l’on voit nous restent dans la tête. À force, on ressent un genre d’attachement sentimental à ces personnages qui peut subsister des années. Du coup, une fois adulte, quand on voit l’un de ces personnages on se dit « Oh, quand j’étais gamin j’adorais ça ! » et on va être influencés pour acheter ce produit ! Souvenir, souvenir….
Marion : Du coup, on mange les produits de notre enfance sans faire attention aux étiquettes !
Yolaine : Exactement ! On est dans l’irrationnel et le subconscient, avec lesquels jouent les professionnels du marketing. Pour limiter les risques de prise de poids en consommant ces produits, ces corn-flakes, bonbons, chewing-gum et autre pâte à tartiner qui ont bercé notre enfance, un conseil : ne pas s’attarder sur les petits personnages publicitaires rigolos et attendrissants mais, vérifier les étiquettes. Car, et c’est le résultat de cette étude américaine, nous laissons les sentiments prendre le dessus et nous négligeons les valeurs nutritionnelles, le rationnel du produit. Tous ces produits de notre enfance semblent automatiquement plus « sains » à nos yeux que les autres ! Uniquement à cause de personnages joyeux que nous avons connus lorsqu’on était petits, des amis d’une certaine façon mais pas si sympathique qu’ils en ont l’air.
Marion : Qu’est-ce qu’on doit faire, du coup, pour améliorer les générations futures sur ce point ?
Yolaine : Expliquer aux enfants que le but d’une publicité est de vendre, développer le sens critique qu’ils n’ont pas encore, leur apprendre à aimer une pub pour la pub, sa créativité, son humour mais sans forcément croire mordicus ce qu’elle affirme, bref éduquer les citoyens de demain !
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