Chaque matin, Sylvain Chazot du Lab d'Europe 1 nous dévoile les coulisses de la politique.
Sylvain Chazot revient ce lundi sur la situation en Catalogne et l’une des rares voix dissonantes qui se fait entendre en France sur ce sujet : celle de Ségolène Royal.
La situation est toujours très tendue en Catalogne : le gouvernement local a été destitué et huit de ses membres sont en détention provisoire. De son côté, l’ancien président catalan Carles Puigdemont s’est rendu dimanche à la police belge, il pourrait être extradé prochainement, c’est en tout cas le souhait de l’Espagne.
Alors en France, dans l’ensemble, les politiques français soutiennent Madrid. Pour avoir un avis un peu différent, il faut tendre l’oreille du côté de Ségolène Royal. Elle était ce dimanche l’invitée du Grand Jury RTL. L’ancienne ministre s’est étonnée qu’en Europe, en 2017, on mette en prison "des responsables politiques qui ont mené un combat idéologique".
C’est une position qui dénote dans le paysage politique français ?
Exactement ! Mais figurez-vous que cette position a été grandement influencé par une femme, on ignore qui. Seulement sait-on qu’elle a pris le même train samedi que Ségolène Royal.
Écoutez ce qu’en dit l’ancienne ministre.
Deux choses sont à retenir dans cette déclaration. La première est que Ségolène Royal arrive à lier deux sujets d’actualité à savoir la crise en Catalogne et les violences faites aux femmes avec les révélations concernant Harvey Weinstein, Tariq Ramadan, et tant d’autres.
La deuxième c’est que l’ancienne candidate à la présidentielle continue à miser sur le participatif. Elle avait été l’une des première à le faire, dès 2006, avec sa plateforme Désir d’Avenir. Elle continue donc sur cette lancée avec cette fameuse "dame du train". Plus participatif que ça, c’est difficile !
Ségolène Royal écoute les passager du train, elle l’assume, le revendique et ça lui donne des idées.