Elisabeth Bost, ancienne compagne et mère du fils de Jean-Luc Delarue, réclame l'annulation du mariage de l'animateur avec sa dernière femme Anissa qui a eu lieu seulement quelques mois avant sa mort.
Le fait média du jour, c’est ce nouveau coup de tonnerre dans la succession de Jean-Luc Delarue. Hier, Le Point nous apprenait qu'Elisabeth Bost, l’ex compagne de l'animateur, demandait à la justice l’annulation du mariage de Jean-Luc Delarue, célébré trois mois avant sa mort.
Un énième rebondissement dans le feuilleton qui déchire l'entourage de l'animateur depuis déjà plusieurs années ?
Et quel rebondissement ! Depuis la disparition de Jean-Luc Delarue en août 2012, des suites d’un cancer de l’estomac, deux clans se sont constitués.
Le premier, autour de la femme de l’animateur, Anissa Khelifi. Le second, autour du fils de Jean-Luc Delarue âgé de 9 ans et de sa mère, la chroniqueuse télé Elisabeth Bost qu’on voit chaque jour sur D8 dans le Grand Huit.
Aujourd’hui, c’est donc Elisabeth Bost qui passe à l’offensive dans ce bras de fer.
Selon le site internet du magazine Le Point, elle a déposé une assignation auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris dans laquelle elle demande l’annulation pure et simple du mariage de Jean-Luc Delarue avec Anissa Khelifi. Ce mariage il a été célébré en mai 2012, trois mois seulement avant la disparition de l’animateur de Ça se discute, alors qu’il se savait déjà gravement malade.
Elisabeth Bost estime que Jean-Luc Delarue a été manipulé, qu’il aurait accepté ce mariage, en état de faiblesse. Une théorie battue en brèche par l’entourage de la veuve qui prétend que sa relation avec l’animateur remonte à 2008 et que leur union est tout sauf arrangée.
Mais la procédure engagée aujourd'hui par Elisabeth Bost a aussi pour objectif de remettre en question le testament de l’animateur.
En toile de fond de cette requête, au cœur de cette sombre affaire familiale, on retrouve effectivement l’héritage de Jean-Luc Delarue. Un héritage estimé à 22 millions d'euros.
A la mort de l'animateur, au mois d’août 2012, on découvrait la manière dont il souhaitait répartir son patrimoine : une répartition à parts égales entre son épouse, Anissa, et son fils, Jean. 11 millions pour l’une et 11 millions pour l’autre.
Seulement voilà, ce testament, Elisabeth Bost ne l'a jamais accepté. Pas parce qu’elle en est totalement exclue, mais parce qu’elle estime que cette répartition à 50/50 est finalement beaucoup moins équitable qu’il n’y parait. En décembre 2013, en couverture de Paris Match, elle le clamait haut et fort, je cite : "C’est un combat pour notre enfant, ce n’est pas un combat pour moi".
La justification de la procédure qu’elle engage aujourd’hui repose sur un constat : la part d’héritage que doit recevoir son fils est soumise à la taxation sur les successions, à hauteur de 45% ce qui n’est pas le cas de la part qui revient à la veuve de Jean-Luc Delarue qui toucherait, quant à elle, l’intégralité des 11 millions d’euros.
Trois ans et demi après la mort de l’animateur, sa succession n’est toujours pas réglée.
C'est le 9 février, mardi prochain, que le tribunal de grande instance de Paris examinera l’assignation déposée par Elisabeth Bost.
Pour en parler, Maitre Roland Perez, avocat. qui répond aux deux questions que l'on peut se poser :
- C’est la procédure de la dernière chance pour Elisabeth Bost ?
- Quelles chances a-t-elle de voir aboutir sa demande d’annulation du mariage de Jean-Luc Delarue ?