Selon une rumeur à Londres Henri de Castries part pour prendre la tête de la banque HSBC.
La Bourse commence mal la semaine
-0,78% à 4427
Hésitations sur une pente glissante. Telle est le film que se joue le CAC40. Après un mois de gain la semaine dernière avait été négative. Le sentiment est surtout attentiste.
L’homme du jour : le patron d’AXA
C’est une immense Surprise Après 27 ans chez l'assureur, dont près de 17 à la tête du groupe d’assurances, son Président-directeur général, Henri de Castries, va quitter ses fonctions plus tôt que prévu - il pouvait rester jusqu'en 2018. Il renonce aussi à son mandat d’administrateur à compter du 1er septembre 2016. Il le fait parque que nouveau défi d’AXA est le digital et qu’il veut qu’une toute nouvelle équipe s’en charge. Le job de de Castries est scindé en deux : Thomas Buberl, 43 ans, deviendra directeur général et Denis Duverne président du Conseil d’administration. Selon une rumeur à Londres Henri de Castries part pour prendre la tête de la banque HSBC.
L’OPA du jour
Furieuse bataille dans l’hôtellerie internationale. Le groupe américain Marriott avait lancé une OPA amicale sur Starwood Hotels pour 12,2 milliards de dollars. Mais vendredi dernier le Chinois Anbang a annoncé une contre OPA sur son compatriote. Du coup ce lundi, Marriott surenchérit à 13,6 milliards de dollars. C’est un peu la première fois qu’un groupe chinois se lance dans un rachat agressif.
Le fait du jour : Le ministre britannique du travail a démissionné.
La bataille se durcit outre-Manche à propos du Brexit, l’éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne Iain Duncan Smith dénonce la réduction des allocations aux personnes handicapées, qui ont été annoncées mercredi par le ministre des Finances George Osborne pour faire des économies. Mais en réalité Ancien leader du Parti conservateur, Iain Duncan Smith est un eurosceptique de longue date, et l’un des meneurs de la campagne pour la sortie de l’UE, le Brexit. Cette démission montre la déchirure du gouvernement de David Cameron à l’approche du référendum du 23 juin ; six ministres, sur 32, sont en faveur du Brexit. On se souvient aussi que le maire de Londres Ben Johnson, personnalité de premier plan du Tories qui vise la succession de David Cameron, s’est prononcé aussi pour le Brexit.
Dans le même temps les milieux économiques accentue la pression pour le Bremain, que la Grande-Bretagne reste en Europe Selon une étude commandée par la Confédération des industries britanniques (CBI), principale organisation patronale du pays, un Brexit pourrait coûter 100 milliards de livres à l'économie britannique et détruire près d'un million d'emplois. Le taux de chômage en 2020 serait de 2 à 3 points plus élevé que si le pays restait dans l'UE.