Selon l’Investment Association représentent le puissant secteur des fonds d'investissements de la City de Londres, la rémunération des dirigeants au Royaume-Uni n'est pas adaptée, elle récompense même parfois l'échec.
La Bourse en prtite baisse
Petite consolidation après deux semaines dans le vert à -0,21% 4580
Le produit du jour : le jus d’orange
Sur les marchés de gros, le prix du jus d’orange est tombé à 1,26 dollar la livre. Motif : on en boit moins. 20% de moins depuis dix ans. La raison, c’est la chute des boissons sucrées et la concurrence des colas, la modification des petits déjeuners, pris de plus en plus juste sur le pouce. L’espoir des producteurs et négociants c’est les pays émergents mais là aussi existent les pressions pour boire moins sucré.
Le fait du jour : la critique contre les salaires des patrons monte, y compris à Londres, le cœur de la City
Selon l’Investment Association représentent le puissant secteur des fonds d'investissements de la City de Londres, la rémunération des dirigeants au Royaume-Uni n'est pas adaptée elle récompense même parfois l'échec. Les salaires stratosphériques sont la première cause du manque de crédibilité des grosses entreprises dans l’opinion. Même à Londres cela change. A l'occasion de la saison des assemblées générales annuelles, les actionnaires se plaignent. Ceux de BP ont ainsi rejeté l'augmentation de 20 % proposée pour la rémunération du directeur général Bob Dudley. D'autres assemblées générales à risque se profilent pour les dirigeants d'AstraZeneca, de Barclays, HSBC ou encore WPP prévues ces prochaines semaines.
Et en France même l’association des grands patrons s’en mêle. L’afep, association des grandes entreprises, conteste l’ISS (Institutional Shareholder Services), l'agence de conseil des actionnaires en vote très influente sur la place de Paris. Cette ISS juge trop exclusivement les patrons, le seul critère de performance retenu par taux de rentabilité d'une action, le cours de bourse. Trop restrictif, considère l'Afep. L’air du temps change, la course au bonus laisse doucement la place à la transparence et à un besoin de décence.