Manuel Valls a nommé un médiateur pour régler le conflit entre les taxis et les VTC.
La Bourse à l’équilibre
+1,05% à 4357. La matinée avait mal commencé avec l’effondrement de 6% des marchés chinois mais en fin de journée des bonnes nouvelles des entreprises américaines ont permis de rétablir l’équilibre vers le haut.
Le chiffre du jour
Le moral des ménages aux États-Unis a continué d'augmenter en janvier, selon l'indice publié mardi par le Conference Board. L'indice a gagné 1,8 point en un mois pour s'établir à 98,1, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 0,3 point.
La vente du jour
L'assureur américain AIG, sous pression de l'influent investisseur activiste Carl Icahn, a annoncé mardi la scission de son activité d'assurance hypothécaire, United Guaranty Corporation (UGC) dont il va céder près de 20% du capital en l'introduisant en Bourse.
Le groupe va distribuer 25 milliards de dollars à ses actionnaires via des dividendes et des rachats d'actions.
Le fait du jour : la nomination d’un médiateur par Manuel Valls pour régler le conflit entre les taxis et les VTC
Conflit très symbolique d’un gouvernement qui ne sait pas trancher au fond entre l’ancien et le moderne, entre les Taxis et la révolution technologique internet qui est derrière les VTC.
Le compromis conclu après les manifestations de juin essayait de trouver une voie du milieu, une synthèse. Les VTC devaient devenir un peu des taxis, avec une formation des chauffeurs et les taxis devaient ne rien perdre, en conservant le monopole de la maraude, sans réservation. Ce compromis n’a pas tenu.
Les VTC n’ont pas respecté l’obligation de formation des chauffeurs ni celle de l’interdiction de la maraude. C’est la faute à Uber, société californienne très filou, qui s’est fait une spécialité de dépasser les lignes jaunes, de bousculer partout pour et de tuer le métier de taxis.
Mais la vague technologique est trop forte. Les avantages des VTC sont très évidents, confort, prix, facilités, et les consommateurs sont pour à Los Angeles, à Londres comme à Paris.
On n’arrête pas le progrès. Le gouvernement ne devrait pas essayer vainement de le freiner mais plutôt de le canaliser.
Les taxis perdent leur monopole c’est inévitable. Ils vont y perdre notamment le prix des fameuses plaques. Mais le but du gouvernement devrait être de faire croitre le marché dans de bonne conditions.
L’essentiel c’est la sécurité des passagers d’une part et les conditions sociales de chauffeurs de l'autre. Ce devrait être les deux seuls objectifs du gouvernement et non pas de faire croire qu’il peut sauver le métier de taxis.
Ils ont trop longtemps refusé la concurrence, ils sont victimes d’eux mêmes.