Twitter s’interroge pour savoir s’il doit abandonner la longueur maximale de ses messages, le fameux "140 caractères" pour l’étendre jusqu'à 10.000 signes.
La Bourse est repartie à la baisse
-1,60% à 4464
Le chiffre du jour
34,62 dollars : c’est le prix du baril de mer du Nord cette après-midi.
C’est l‘effet du conflit entre Iran et AS qui pousse à la baisse. Goldman Sachs prévoit maintenant que le baril peut descendre à 20 dollars le baril.
La réflexion du jour
Twitter s’interroge pour savoir s’il doit abandonner la longueur maximale de ses messages, les fameux 140 caractères, pour l’étendre jusqu'à 10.000 signes. Twitter qui a récemment permis l’échange de photos et de vidéos, veut retrouver une croissance et concurrencer plus directement Facebook.
Le fait du jour : le rachat de Bouygues Télécom par Orange. Emmanuel Macron a rappelé que l’État voulait rester un actionnaire de référence
Le rachat serait payé à Bouygues en partie en actions d’orange. Martin Bouygues va donc se retrouver gros actionnaire, il détiendra environ 15% de l’ensemble. L’État en aura juste un peu plus autour de 20%. Il va falloir que les deux gros actionnaires s’entendent. Comme chez Renault, Emmanuel Macron veut que l’État reste le faiseur de roi.
Orange a un autre projet. Le groupe télécom négocie aussi pour prendre le contrôle de la filiale bancaire de Groupama. La raison est ici le paiement par le téléphone mobile, une technologie déjà très courante là où les réseaux bancaires sont faibles, en Afrique par exemple. La création d’Orange banque crée une tempête dans le petit monde bancaire traditionnel jusqu’ici très protégé. Alors ce n’est pas la première brèche au monopole des banques : les assureurs l’ont fait dans les années 1980 comme les chaines de distribution, Carrefour ou autre Printemps. Mais la banque avait su bien résister. La banque en ligne d’une part, pour réaliser la plupart des opérations sans se déplacer dans son agence, et surtout le paiement par mobile, représentent un danger plus grand. Comme l’automobile dont on parlait ici hier, la banque est à la veille d’une BigBang. L’arrivée des opérateurs téléphoniques, et derrière eux de Apple ou Google, va remettre en cause un monde bancaire qui aura du mal à lutter tant il est lourd, et très corseté par les réglementations.