Dans un communiqué publié ce mardi après-midi, M6 a catégoriquement démenti avoir eu recours à de fausses autorisations de tournage en Algérie. La chaîne demande donc au gouvernement algérien de revenir sur sa décision et de lui permettre de faire son travail sur place. Dimanche, le "Grand format" du magazine présenté par Xavier de Moulins était consacré à la marque Kiabi. La cliente interrogée dans le reportage et qui vantait les prix bas de la marque est en fait la directrice d’une agence de communication qui travaille pour Kiabi. Ce matin, "Le Figaro" consacre un article à CNews, les audiences de la chaîne sont en hausse mais le volume de publicité a drastiquement baissé, surtout en début de soirée. "Supergirl" ne volera plus en 2022. La série portée par la Canadienne Melissa Benoist sera de retour en 2021 pour une sixième saison qui sera également la dernière.
La réponse de M6 au gouvernement algérien
Les autorités locales n’ont pas du tout apprécié le reportage de l’émission "Enquête exclusive" diffusé dimanche sur M6. Bernard de la Villardière proposait une plongée au cœur de l’Algérie, secouée depuis plus d’un an par des manifestations contre le pouvoir en place. L’émission suivait trois jeunes Algériens dans ce climat très particulier. Le ministère de la Communication algérien n’a pas apprécié l’image du pays véhiculée par "Enquête exclusive" au point d’interdire à la chaîne d’opérer en Algérie.
M6 est accusée d’avoir utilisé de fausses autorisations pour tourner le reportage, et d’avoir pour objectif de ternir l’image du pays. Le ministère affirme également que les trois témoins ont fait marche-arrière et assurent que leurs propos ont été déformés.
M6 a réagi ce mardi.
Dans un communiqué publié ce mardi après-midi, la chaîne a catégoriquement démenti avoir eu recours à de fausses autorisations de tournage. M6 assure que l’équipe de tournage a été contrôlée à plusieurs reprises et qu’elle était en règle. Elle révèle aussi que le tournage des plateaux de Bernard de la Villardière a été refusé et qu’il n’a donc pas eu lieu.
La chaîne demande donc au gouvernement algérien de revenir sur sa décision et de lui permettre de faire son travail sur place, "afin de poursuivre de façon objective et sans aucune polémique sa mission d’information".
On reste sur M6 pour évoquer un témoin pas tout à fait honnête dans un reportage de "66 Minutes".
Dimanche, le "Grand format" du magazine présenté par Xavier de Moulins était consacré à la marque Kiabi, l’enseigne de vêtements à petits prix originaire du nord de la France. Il y avait évidemment plusieurs séquences dans ce reportage, qui commençait par s’intéresser à une mère de deux jumelles, présentée comme une cliente fréquente de Kiabi.
À l’issue de ses courses, la voix off fait même le calcul "43 articles pour 272 euros, soit une moyenne de 6,32 euros par vêtement".
Ça ressemble un peu à une pub.
Le problème c’est que l’on peut penser que c’en est une. Sur Twitter, un internaute a révélé que la cliente en question était la directrice d’une agence de communication qui travaille pour Kiabi. Le site "Arrêts sur images" a mené l’enquête et confirmé que c’était bien le cas. Il a également joint la principale intéressée, qui confirme que son agence travaille bien pour Kiabi, mais ne comprend pas trop la polémique.
Voilà ce qu’elle a expliqué à "Arrêts sur images" : "Une amie qui travaille à Kiabi m'a dit que la famille prévue pour le tournage s'était désistée. Comme elle sait que je suis une grosse cliente, elle m'a proposé de la remplacer. Elle cherchait une mère de famille avec plusieurs enfants, cliente récurrente de Kiabi, qui allait y faire ses courses de rentrée. Je correspondais à tous les critères".
Du côté de M6, comment on explique ça ?
Le site a évidemment joint la production du magazine, qui l’a renvoyé vers la société de production qui a tourné le reportage : "Nous avons vérifié avec sa carte de fidélité qu'elle était bien une cliente très régulière. La journaliste qui est allée tourner chez elle lui a demandé si elle travaillait pour Kiabi, et a vérifié sur son LinkedIn. Mais on aurait dû être plus vigilants, on s'est fait avoir comme des bleus".
Moins de pub pour plus de revenus publicitaires, le nouveau schéma de CNews ?
Ce matin, "Le Figaro" consacre un article à la chaîne info en continu, dont les débats très musclés font de plus en plus parler et de plus en plus recette. Les audiences de la chaîne sont en hausse, portées par les émissions d’Eric Zemmour et Pascal Praud, notamment, mais le volume de publicité a drastiquement baissé, surtout en début de soirée.
Selon le quotidien, il y a eu 40% de pubs en moins entre le 1er et le 13 septembre que l’année dernière à la même période. Et entre 18h et 21h, où la chaîne diffuse des émissions de Laurence Ferrari, Eric Zemmour et Pascal Praud, la quantité de pub est passée de plus d’une demi-heure l’an dernier à seulement sept minutes cette année !
Comment on explique cette dégringolade ?
Ça dépend à qui vous posez la question. Du côté de CNews, on assure que c’est 100% volontaire ! Voilà comment la chaîne explique ça au "Figaro" : "Au moment où nous sommes très regardés, nous essayons de créer un réflexe CNews. Si nous voulons renforcer la fidélité des téléspectateurs, il faut limiter les coupures".
Mais si vous demandez à un expert du secteur, il vous répondra tout autre chose. Certes, les débats de CNews font de l’audience, mais ils font aussi fuir les annonceurs. Les marques ne souhaitent pas être associées à ces émissions et donc, mécaniquement, il y a moins de pubs...
Du coup, les recettes publicitaires s’effondrent ?
Si on en croit CNews, pas du tout. La chaîne assure au "Figaro" que ses recettes brutes ont augmenté de 25% sur un an et doublé sur deux ans.
"Supergirl" se prépare à son dernier vol.
Les séries de super-héros ont toujours la cote aux États-Unis, mais l’une d’elles s’apprête à tirer sa révérence. On l’a appris ce mardi soir, "Supergirl" ne volera plus en 2022. La série portée par la Canadienne Melissa Benoist sera de retour en 2021 pour une sixième saison qui sera également la dernière.
En France, la série a connu trois chaînes, TF1, Série Club et CStar. Elle suit la cousine de Superman, l’une des dernières survivantes de la planète Krypton. "Supergirl" a été lancé en fanfare en 2010 sur la grande chaîne américaine CBS, qui espérait capitaliser sur l’attrait conséquent des téléspectateurs pour les super-héros.
Mais après une saison aux audiences assez mitigées, elle a été reléguée sur la petite sœur de CBS, CW, pour rejoindre d’autres séries de super-héros comme "Arrow", "Flash" ou encore "Legends of Tomorrow".
"Supergirl" est la deuxième série de super-héros de la chaîne à tirer sa révérence, un an après la huitième et dernière saison de "Arrow".
On reste aux États-Unis pour un nouvel épisode de notre grand feuilleton Covid.
Ces derniers jours, on a surtout parlé de la France, mais le coronavirus n’a évidemment pas frappé que chez nous. On a appris cette nuit que la pandémie allait avoir un impact non négligeable sur la série "911 - Lonestar".
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une série dérivée de "911", actuellement diffusée sur M6 chaque jeudi soir. Elle a été lancée début 2020 sur la chaîne américaine Fox et en France, M6 n’a pas tardé à en acheter les droits. Au générique de la saison 1, on retrouve notamment Rob Lowe, vu dans "Brothers & Sisters" et "A la Maison blanche", mais aussi Liv Tyler.
Liv Tyler, c’est l’actrice du "Seigneur des anneaux" ?
Oui, ou encore de "L’incroyable Hulk" et plus récemment "Ad Astra" avec Brad Pitt. Un grand nom pour la série… qui va devoir s’en passer pour la saison 2. La comédienne, qui habite Londres et qui faisait des allers-retours avec Los Angeles pour tourner "911 Lonestar", a décidé de ne pas rempiler pour cette deuxième saison.
En cause, le Covid-19, qui complique les déplacements de la comédienne mais aussi le risque de contamination accru à force de traverser régulièrement l’Atlantique. Du côté des producteurs, on assure que le rôle ne sera pas recasté et que la porte restera ouverte si l’actrice souhaite un jour faire son retour dans la série.