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SAISON 2016 - 2017

Axel de Tarlé, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

La presse nationale pour commencer.

Après des semaines de politique à droite, vos journaux tournent quasiment tous les yeux de l'autre côté pour s'intéresser au couple Hollande-Valls.

Et à ce que Le Figaro appelle "le psychodrame au sommet !"

"Ça va durer encore longtemps ?" s'impatiente Aujourd’hui en France.

Pour l'Opinion, "Valls a perdu son bras de fer avec Hollande".

Plus tranché, Libération ne voit que des perdants de cette affaire et titre "2017, la gauche Titanic".
En pages intérieures, le quotidien a réuni tous les candidats possibles, potentiels ou putatifs (François Hollande, Manuel Valls, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Sylvia Pinel ou Yannick Jadot) sous une même appellation : "les irresponsables"

Pendant que "la gauche cherche sa voix" comme le titre Direct Matin, La Croix pose l'enjeu des mois à venir pour François Fillon : "Le défi du rassemblement".

Un coup d'œil à la Une de L'Humanité suffit à comprendre que ce ne sera pas simple pour lui, avec son programme musclé : "Les fonctionnaires réagissent aux amputations prévues par Fillon".

Bon, heureusement, il y a quand même un peu d'amour, parfois, en politique !

La preuve avec cet article dans Aujourd’hui en France, titré "Le rassemblement, c'est maintenant !".
Pour l'illustrer, deux amoureux qui se tiennent la main. Elle s'appelle Virginie Calmels ("bras droit d'Alain Juppé") et Lui, Jérôme Chartier, (porte-parole de FF).
"Tout semblait les opposer dans cette bataille de la primaire et pourtant ces deux animaux politiques filent discrètement le parfait amour".
En janvier dernier, ils sont allés voir respectivement Juppé et Fillon "pour leur annoncer cette relation". Là où on y croit moins, c'est quand un proche raconte que pendant la primaire, "pour se préserver, ils ne parlent jamais de politique à la maison". Depuis dimanche, leur union est aussi politique puisque Virginie Calmels a fait savoir qu'elle était "Fillon compatible". Elle, la libérale, surnommée "la dame de faire".

 

Axel de Tarlé pour l'économie

"Les ratés de la Complémentaire Santé pour tous", c’est à lire dans Aujourd’hui en France.

Depuis, le début de l'année, tous les salariés ont une mutuelle d'entreprise.

Le Gouvernement a voulu un peu freiner la hausse des dépassements d'honoraires, en créant des contrats dit "responsables".

Qu’est-ce que le "Contrat Responsable" ?

C'est à dire, des contrats qui plafonnent les remboursements.

Pour faire simple, pas plus de 46 euros pour une consultation.

On pensait du coup, que les médecins qui facturent cher, allait baisser leurs tarifs pour garder leurs patients.

Finalement, non, ceux qui étaient à 70 euros notamment dans les grandes villes, sont restés à 70 euros.

Résultat, avec ces contrats dit "responsables", le reste à charge augmente. 

D’après une étude Mercer, cabinet de ressources humaines, le reste à charge augmente de 130% pour les ophtalmo et les ORL mais il s’agit là d’une moyenne qui ne veut pas dire grand-chose.

Dans les grandes villes, le reste à charge est d’environ une trentaine d'euros.

C’est donc une nouvelle douche froide pour des salariés qui sont moins bien couverts.

Du coup, les entreprises proposent désormais des surcomplémentaires, pour compléter la complémentaire responsable.

 

Eva Roque pour le programme télé

État de choc à 21 heures sur W9.

Nouveau magazine de reportages présenté par Stéphanie Renouvin que l’on a connue notamment à la présentation des JT de Canal+.
L’émission porte bien son nom, il s’agit d’une enquête choc sur les camps de redressements aux États-Unis. Pas pour délinquants mais pour enfants turbulents, insolents. Des petits et des ados.
Des camps dirigés par d’anciens militaires aux techniques musclées comme les parcours physiques en plein milieu de la nuit, histoire d’épuiser les enfants.

Pompes, abdos, nourriture infecte et hurlements, les méthodes éducatives laissent perplexes, validées par un tas d’institutions très sérieuses mais jamais contrôlées.
Et quand vous demandez aux parents si tout ça n’est pas trop extrême, écoutez la réponse d’une mère d’un garçon de sept ans, une forte tête.

Selon les journalistes, ces camps qui se multiplient représentent une économie de deux milliards de dollars par an aux États-Unis.
Vous allez notamment découvrir une profession qui n’existe pas en France : convoyeur d’enfant. Des gros bras chargés de récupérer, de gré ou de force, des ados pour les emmener dans ces fameux camps et autres internats.
Dommage qu’on n’entende pas les enfants exprimer ce qu’ils ressentent ou que le sujet n’évoque pas plus certaines dérives dénoncées par des associations de protection de l’enfance.
Pour le reste, on reste sans voix devant ce reportage plutôt bien fait.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.

Un drame du silence dans l'Union qui a conduit à la mort de Tony, trois ans, le week-end dernier sous les coups du compagnon de sa mère, un jeune homme déjà condamné sept fois pour violence. La maman n'a jamais osé parler, les voisins non plus. Pour le procureur, si la police avait été alertée, cet enfant aurait pu fêter ce noël 2016.

Dans La Dépêche du Midi, le cocktail détonant des drogues qui circulent dans la rue. Reportage auprès des experts de la police scientifique de Toulouse avec par exemple dans la cocaïne : du vermifuge pour les vaches ou du fongicide pour les moutons interdit en France.     

Attention poudreuse dans la Nouvelle République des Pyrénées. En piste dès vendredi, avec l’ouverture officielle des stations des Hautes-Pyrénées, comme Cauterets ou encore Piau-Engaly.

L'histoire du jour nous emmène au restaurant avec un "changement de propriétaire" en vue.

La passation des clés de l'étape gourmande à Tournus, en Saône-et-Loire est sur le point de se faire raconte l'Est Républicain. Et à défaut de repreneur, les propriétaires Nazia et Robert ont décidé de donner l'établissement à quelqu'un qui serait dans le besoin. Début août, ils avaient lancé un appel. Plus de 150 candidatures reçues jusqu'à cette rencontre, il y a peu, avec un couple de syriens, originaires d'Alep. Installés à Toul en Lorraine depuis deux ans. "Ce sont des catholiques, je suis musulmane, mais je n'en ai rien à faire de la religion" raconte Nazia qui assure leur confier les clés les yeux fermés. Lui était organisateur de mariage en Syrie. Il fera de la cuisine libanaise et syrienne, reprendra peut-être un peu la précédente carte aussi. Sa femme fera le service. Et pour loger le couple et leurs jumeaux, c'est la solidarité qui a joué. La paroisse leur a trouvé un logement.