Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marguerite Lefebvre font le point sur l'actualité du jour.
La presse nationale pour commencer.
Dans la série "Une élection peut en cacher une autre", on n'en n'a pas encore fini avec la présidentielle que déjà CNewsMatin s'intéresse au coup d'après.
À savoir "Les législatives" ! C'est "L'autre enjeu" titre le gratuit. Avec une question : "le président élu aura-t-il une majorité pour mettre en œuvre le programme sur lequel il a été élu".
Mais ne brulons pas les étapes, d'ici là, il y a donc la présidentielle.
Une campagne qui crée beaucoup d'insatisfaction si l'on en croit un sondage révélé en Une de L'Opinion :
" Indécis, en colère, dégoutés" : "40% des français se disent prêts à voter blanc".
Le Figaro s'inquiète de "La rivalité Hamon-Macron qui menace le PS d'explosion".
Selon le journal, pas de doute, "l'acte de décès du parti socialiste se profile". Et "les esprits s'échauffent déjà sur les législatives".
Campagne encore avec la Une d'Aujourd’hui en France : "Affaire Fillon : le mystère Pénélope face aux juges".
L'épouse du candidat est convoquée aujourd’hui chez les juges. L'occasion pour le journal de dresser le portrait de cette "femme énigmatique". "Elle est extrêmement sympathique, mais on n'entend quasiment jamais le son de sa voix" confie un proche. "Indéfectiblement présente mais toujours discrète", la grande œuvre de sa vie aura été l'éducation de ses enfants. "C'est d'ailleurs ce qui l'affecte le plus depuis l'affaire, que ses enfants soient mis en cause. Ça, vraiment, ça la tue" assure une de ses connaissances.
Tous la décrivent comme "une amie brillante, passionnée de Shakespeare". Mais il reconnaissent aussi qu'elle conserve une part de mystère. "Même quand on la côtoie, on a toujours envie de mieux la connaitre".
Et puis il y a Libération qui titre "Rendez-vous dans 100.000 ans".
Dans 100.000 ans pour savoir "ce que seront devenus les déchets nucléaires que produisent les centrales françaises. Et qui doivent être enfouis à 500 mètres à partir de 2035". Dans 100.000 ans, nos lointains descendants comprendront sans doute le sens de l'expression (très 21e siècle) : "Faire la politique de l'autruche".
Sophie Larmoyer pour la presse internationale
Un coup d’œil ce matin à la presse suisse, qui se félicite de son nouveau service de police aérienne.
La plupart des médias suisses en parlent ce matin car une démonstration a été faite hier à l’aérodrome de Payerne dans le canton de Vaud, c’est le port d’attache de cette nouvelle mission qui est en place depuis le 2 janvier. L’agence de presse suisse ATS, pour Agence Télégraphique Suisse, en a fait un reportage qui a été publié dans à peu près tous les journaux. On y apprend que deux avions de chasse sont en permanence armés et prêts à décoller pour surveiller le petit territoire de la Suisse, soit pour intercepter un intrus dans l’espace aérien suisse (ce sont les "Hot missions"), soit pour aider un appareil en détresse (les "live missions") en février par exemple, un avion civil avait un problème de train d’atterrissage. La police aérienne est allée porter secours.
Ça veut dire que jusqu’ici il n’y avait pas de surveillance aérienne ?
Si, mais seulement les jours ouvrables. C’était cinq jours sur sept et pas toutes les semaines de l’année. Jusque-là, la Suisse se reposait surtout sur ses voisins, dont la France… Une motion parlementaire, en 2009, avait bien exigé qu’une police aérienne soit mise en place "en dehors des heures de bureau". Mais il a fallu attendre un incident, en 2014, pour que les choses bougent : un Boeing d’Ethiopian Airlines avait été détourné par son co-pilote. Mais c’était la nuit, donc hors des heures de service, c’était donc les aviations italienne puis française qui avaient escorté l’appareil jusqu’à son atterrissage à Genève et la Suisse avait été moquée pour ça.
Depuis, donc, tout se met en place pour assurer l’autonomie de la surveillance aérienne ?
Voilà, mais ça se fait par étape. Désormais la police du ciel opère sept jours sur sept, mais toujours de huit heures à 18 heures. Ce qui permet tout de même de couvrir 70% des avions qui survolent la Suisse.
En 2019, l’horaire sera élargi : 6h-22h. La surveillance 24 heures sur 24 tous les jours de l’année est prévue pour 2021. Tout simplement parce qu’il faut le temps de former les quelque 100 personnes embauchées pour assurer la permanence des électroniciens et techniciens. Et puis il a fallu budgéter cette nouvelle police du ciel : elle coûte 30 millions de francs suisses par an, soit à peu près 28 millions d’euros.
Eva Roque pour le programme télé
Le message de Madénian et VDB à 20h50 sur W9 du lundi au vendredi
Bon, c’était plutôt 21h04 hier. À tel point que l’on a pu penser que le duo de comiques avait une nouvelle fois été viré comme il y a 15 jours quand la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte a reconnu ne pas avoir le même humour que les deux trublions.
Quinze jours plus tard, ils sont là sur W9 en tenue de flics.
François Fillon s’est retranché !
Le reste du sketch est construit à partir de phrases, de vraies phrases, du candidat.
L’arrivée du duo sur W9 est logique. La chaîne depuis plusieurs semaines affichait sa volonté de parler de la présidentielle. Mais avec un public jeune, voire très jeune, il fallait trouver les bons formats.
W9 a choisi l’humour avec Madénian et VDB, avec Bertrand Chameroy aussi et son émission OFNI à laquelle devrait d’ailleurs participer le duo qui n’a désormais qu’une inquiétude.
On aime ou on n’aime pas leur humour, mais Eva Roque valide ce retour !
Marguerite Lefebvre pour la presse quotidienne régionale
Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.
Le Courrier Picard se met dans la tête d'un crâne rasé, c'est la Une du quotidien qui revient ce matin sur le procès d'un groupuscule néo-nazi. Alcool, violences, séquestrations. Le clan des Loups Blanc a sévi en Picardie entre 2012 et 2014, 17 de ses membres sont jugés depuis hier.
Un record à la Une de l'Union. Champagne, le record américain ! Les producteurs de la région peuvent se réjouir, es Américains raffolent du champagne. Les États Unis s'imposent comme le premier marché en valeur à l'export.
Et puis quand un maire se lance dans le rap ! C'est à lire dans le Bien Public. Le maire de Billey en Côte d'Or interpelle un vrai rappeur, Swagg Man qui aurait tourné une séquence d'un de ses clips dans la petite ville. Quitte à balancer des billets dans son clip explique le maire, autant qu'il y en ait deux ou trois pour la commune. L'édile s'est donc fendu d'un texte pour susciter la générosité de Swagg Man.
L'histoire du jour nous emmène en salle d'opération.
Au centre hospitalier de Roubaix. C'est ici que depuis une quinzaine d'années, un chirurgien fait régner un climat de terreur au sein de ses équipes. La Voix du Nord publie ce matin plusieurs témoignages édifiants comme celui de cette infirmière qui explique avoir été menacée en pleine intervention chirurgicale. "Dans un geste d'énervement, il m'a porté le bistouri au niveau de ma jugulaire" raconte-t-elle.
Ou cette autre infirmière qui aurait reçu des coups de pieds après une intervention qui se serait mal déroulée.
Des témoignages comme ceux-là, il y en a une vingtaine. "C'est l'omerta depuis 15 ans" estime un agent. Aujourd'hui une enquête a été ouverte par le conseil de l'ordre. Quant à la direction de l'hôpital, elle a décidé d'interdire au chirurgien l'accès au bloc opératoire mais il est toujours en activité. Les agents pourraient déposer une plainte collective dans les jours qui viennent.