Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Le Kiosque d'Europe 1 et toutes ses plumes avec Marion Calais pour les régions, Sophie Larmoyer pour l'international et Eva Roque devant la télé. Bonjour à toutes !
Le jeu de quilles en une de La Croix donne assez bien la tonalité de la presse ce matin. Le journal qui titre "Legislatives, Macron bouscule le jeu". Aujourd'hui en France y va franchement : c'est "La fin du Parti socialiste".
"Le PS envoyé sur les roses" enchaîne 20 Minutes, pour qui "Le PS n'a plus que les épines sur peaux". "Macron dynamite le Parti socialiste" en une du Figaro.
Le Canard Enchaîné ironise sur la passation de pouvoir à venir (ce sera dimanche). "Conseil de Hollande à Macron : A l'Elysée, méfie-toi de tes jeunes conseillers". François Hollande qui est l'autre star du jour, Star pâlissante en une de L'Opinion : "Hollandie : adieux et sauve-qui-peut". Sur le dessin de KAK, on voit le chef de l'Etat qui découvre une carte sur laquelle est écrit : "Vous allez nous manquer" (avec un cœur). "Ah, ça fait plaisir. Ça vient de qui ?" demande le chef de l'Etat à Michel Sapin. "Des dessinateurs de presse" lui répond son ministre.
François Hollande qui présidera ce matin le dernier de ses quelques 250 conseils des Ministres. Du coup, Aujourd'hui a réalisé un petit "micro trottoir" parmi ceux qui en ont été. Ainsi Najat Vallaud Belkacem raconte son coup de stress hebdomadaire : "La légende raconte qu'après l'heure on ne pouvait plus entrer. C'était ma hantise". Un autre raconte "On s'échangeait des regards embarrassés quand Laurent Fabius piquait du nez à côté du président. On avait peur qu'il dorme. Et puis quand c'était son tour, il ouvrait spontanément les yeux, prenait la parole. C'était toujours brillant".
Une page va se tourner ce matin. Alors Libération a décidé de nous raconter (sur 15 pages quand même !) "Les coulisses d'un départ". Le Un, lui, a déjà tourné la page : "Au travail Monsieur le Président" ! C'est bien à Emmanuel Macron que s'adresse l'hebdomadaire. "Après 2 quinquennats si décevants qu'aucun président n'a pu se faire réélire – François Hollande ayant même renoncé à un second mandat – Emmanuel Macron n'a d'autre issue que réussir" écrit Eric Fottorino. Sinon, comme le titre L'Equipe à propos de Monaco ce matin, ce sera "La fin d'un grand rêve".
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Coup d’œil à la presse africaine ce matin qui s’intéresse beaucoup à la responsable de presse la plus sollicitée du moment : celle d’Emmanuel Macron pendant toute sa campagne
Oui, et il faut bien avouer que les seuls vrais portraits de cette jeune femme de 37 ans sont dans la presse africaine ou repompés dans la presse africaine !
Sibeth Ndiaye, c’est son nom, c’est "Celle qui murmure à l’oreille de Macron" titre du site d’information sénégalais Waxma, qui en faisait un portrait dès le mois de février. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, c’est une personne précieuse : les points presse, des demandes d’interviews, le debrief du candidat Macron sur la couverture média de sa campagne c’est elle ! Une jeune femme portant lunettes et dreadlocks, souriante et dynamique.
Et donc, ses origines ont intéressé la presse africaine bien avant qu’on ne la découvre (notamment dans le documentaire sur Macron en ce début de semaine, pour ceux qui l’ont vu )
Oui, et c’est l’hebdomadaire Jeune Afrique qui lui consacre le portrait le plus complet, en l’appelant "La Sénégalaise incontournable de la campagne d’En Marche !". Son prénom, Sibeth, signifie "qui a gagné beaucoup de combats" en langue diola, parlée notamment en Casamance. Sibeth Ndiaye est d’origine Sénégalaise, elle est née à Dakar, de mère togolaise. Ses sœurs vivent d’ailleurs toujours dans ces pays d’Afrique de l’Ouest : Sénégal, Togo et Nigéria Elle est en France depuis sa jeunesse, elle est maman de 3 enfants mais n’est formellement française que depuis 1 an : juin 2016 elle explique en riant, dans une interview, toujours à Jeune Afrique, avoir mis beaucoup de temps à se décider à demander la naturalisation. La conseillère presse parle d’ailleurs le wolof .
Mais c’est une femme qui a déjà une grosse expérience d’engagement, malgré son jeune âge
Oui, Sibeth Ndiaye est titulaire d’un DESS en économie de la santé, et elle est passée par le syndicalisme étudiant avant d’entrer au PS en 2002 : le déclic pour elle, c’était l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle en 2002. Au Parti socialiste elle a été secrétaire nationale chargée de la petite enfance elle a travaillé avec Claude Bartolone en Seine-St-Denis puis dans les cabinets ministériels d’Arnaud Montebourg et d’un certain Emmanuel Macron, à Bercy A Jeune Afrique, elle explique ce qui l’a séduit dans l’aventure du mouvement En Marche : "la volonté de transcender les clivages, la tentative audacieuse pour essayer autre chose, et le sentiment que ça ne pouvait plus continuer comme avant ". Audace aujourd’hui récompensée.
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Mortus Corporatus – sur le site de TF1
La série mortellement drôle et vous allez comprendre pourquoi. Mortus Corporatus, c’est l’histoire d’une entreprise de faucheurs de la mort. Parmi ces faucheurs, il y a Gaspard chargé de faire passer ces clients dans l’autre monde. Mais il n’est pas doué. Exemple avec Cyprien, son client du jour. Cyprien va finir par mourir et se retrouve assistant faucheur de Gaspard. Et c’est leurs aventures qu’on suit. Visite par exemple dans l’atelier des objets transformés pour devenir mortels ! Des faucheurs du secteur public concurrencés par des privés, des rivalités entre chefs de service. L’entreprise de la mort a ses petits soucis.
C’est vraiment une série de qualité. Pour son écriture, pour l’humour noir et l’interprétation. Parfois, on pense à Kaamelott. Une web série créée par trois copains aveyronnais qui avaient tourné la première saison avec les moyens du bord. Succès de la fiction avec plus d’un million de vues. Résultat TF1 a décidé de coproduire la 2ème saison. Les deux saisons sont disponibles sur le site de TF1.
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Marion Calais
Marion Maréchal-Le Pen et Renaud Muselier se partagent la Une de Var Matin. Elle part, il arrive titre le journal. Elle se met en retrait de la vie politique, lui, remplace Christian Estrosi à la tête de la région.
Un témoignage dans La Voix du Nord. Celui de la guichetière de Valenciennes qui affirmaient avoir vendu un billet pour Paris à trois hommes recherchés. C'est ce signalement qui a provoqué l'évacuation de la gare du nord lundi soir, sans succès "je suis sure et certaine de les avoir croisé" assure-t-elle ce matin.
La bêtise et la violence à l'état pur, Midi Libre met à la Une le geste de ce papa de Montpellier, qui a utilisé un taser pour calmer son fils de neuf ans. Il a été présenté hier à la justice.
L'histoire du jour, c'est la version animalière de "Quand on arrive en ville"
L'image surprend à la Une du Républicain Lorrain ce matin. Une petite famille de renards en vadrouille sur le toit d'une maison de Longwy. Illustration des nouvelles habitudes prises en ville par des animaux réputés sauvages. Un sanglier qui s'invite dans une cour d'école de la banlieue de Nancy. Un chevreuil qui sème la zizanie à Lons-le-Saunier. Les exemples ces dernières semaines ne manquent pas pour ces animaux chassés de leur habitat naturel après destruction des haies et autres prairies. Et attirés aussi par les ressources qu'ils trouvent dans nos poubelles ou dans nos jardins.
Même des espèces rares -comme le faucon pèlerin- y trouvent leur bonheur. Préférant les hauteurs de nos bâtiments à celles des falaises. Même les abeilles deviennent parfois plus productives en ville qu'à la campagne, et les renards -qui cherchent d'habitude un terrier- se reproduisent désormais en ville "ce qui est le signe, dit un spécialiste dans le Républicain Lorrain, d'un changement de leurs habitudes qui sont transmises de génération en génération".