Jean-Philippe Balasse, Eva Roque et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.
La presse nationale pour commencer.
Vos journaux ont bouclé leurs éditions avant l'attentat de Manchester ce qui explique que le sujet soit absent des quotidiens ce matin.
Ainsi Aujourd’hui en France fait sa Une sur "La loi Travail" et "La Méthode Macron".
Vous retrouverez exactement le même titre en Une de La Croix.
"Macron lance un chantier à haut risque" enchaine Le Figaro.
Sur le dessin de KAK, en Une de L'Opinion, Philippe Martinez a déjà armé un missile.
"Mais on n'a pas encore lu le texte" lui font remarquer Jean-Claude Mailly et Laurent Berger.
"C'est juste un essai balistique" répond le secrétaire général de la CGT.
Emmanuel Macron et Édouard Philippe surnommés "Les démineurs" se retrouvent en Une de Libération.
"Plans sociaux, fermetures d'usines, redressement judiciaires : à trois semaines des législatives, l'exécutif tente d'éteindre en urgence les conflits qui couvent".
Le Monde titre sur "Trump qui renforce l'alliance avec l'Arabie saoudite et Israël contre l'Iran".
Quand L'Humanité fait sa Une sur "La colère des familles des prisonniers palestiniens"
Alors que certains d'entre eux ont entamé une grève de la faim depuis 37 jours pour protester contre "l'arbitraire carcéral de l'État israélien" écrit L'Huma.
On peut aussi signaler la Une de 20 Minutes : "Chuut, on buzze".
Le gratuit qui revient sur les polémiques qui ont agité le petit écran cette semaine : Hanouna, Vanessa Burgraf dans On n’est pas couché, mais aussi Eric Brunet, le polémiste caricatural, qui a élégamment traité Emmanuel Macron de "gérontophile" dans Salut les Terriens sur C8 samedi dernier.
Eva Roque pour le programme télé
Le zeppelin, retour vers le futur sur RMC découverte à 20.50
Il s’agit d’un documentaire à la fois historique et scientifique sur les ballons dirigeables.
Véhicule de surveillance pendant la première guerre mondiale, puis mode de transport touristique pour faire les premiers tours du monde dans les années 30, les dirigeables représentaient la conquête de l’espace aérien.
Mais en 1936, la firme allemande Zeppelin est sous le joug des nazis comme le raconte Barbara Webel, elle est responsable des archives.
Une croix gammée sur le Lindenburg notamment, plus gros zeppelin, qui ne va pas du tout plaire aux Américains. Alain Bernard, directeur de Voliris une entreprise qui développe des dirigeables raconte la suite.
Or l’hydrogène est un gaz hautement inflammable. En 1936, alors que le Lindenburg arrive à New York, c’est le drame.
Cet accident a mis fin au développement et à l’exploitation de ce moyen de transport qui, pourtant, a des atouts considérables.
Baptiste Megat dirige aussi une société qui produit des dirigeables.
En fait, le dirigeable est de nouveau envisagé comme un moyen privilégié pour assurer des missions de surveillance, des voyages touristiques et sera sans doute voué dans moins de dix ans à transporter du fret.
Le documentaire est passionnant avec une vision futuriste qui laisse entrevoir de nouveaux métiers et de nouvelles utilisations de ces ballons.
Valentine Desjeunes pour la presse quotidienne régionale
Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.
"Le compte n’y est pas" à la Une de l’Écho de haute Vienne, l'inquiétude persiste pour les salariés de GMetS.
Même si Renault et PSA se sont engagé à accroitre leurs commandes, il manquerait encore cinq à 10 millions d'euros pour un chiffre d'affaire suffisant.
Le Populaire du Centre nous rappelle que le tribunal de Poitiers va décider aujourd'hui du sort de l'entreprise creusoise: maintien du redressement ou liquidation.
"Quand le Coq va tout va?" Libération Champagne pose la question en se réinstallant dans son berceau de Romilly, le Coq Sportif permet à plusieurs sous-traitants aubois de retrouver des couleurs.
Et puis la Picardie sera-t-elle bientôt à sec? c'est à la une du Courrier Picard. Problème pour les nappes phréatiques, les deux semaines à venir vont être déterminantes pour les agriculteurs, surtout qu'on annonce une fin de mois chaude et sans précipitations.
Des nouvelles du pilote Sébastien Bourdais, gravement accidenté ce week-end.
"Mon fils est en vie et c’est un miracle", la joie et le sourire de Patrick Bourdais dans Le Maine Libre. Un père bouleversé par le crash à près de 400km/h dont a été victime son fils sur l'anneau d'Indianapolis. Sébastien Bourdais, l'une des références du sport automobile français, s'en est tiré avec de multiples fractures. Sa saison est évidemment terminée et il entame maintenant sa convalescence.
Sébastien Bourdais qui a posté une photo de lui sur Twitter depuis sa chambre d'hôpital. "Je ne vais pas courir aujourd'hui mais je suis debout", dit-il et c'est bien là l'essentiel.