Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Non, non, promis, je ne vais pas insister sur la une de l'Equipe. Qui a pourtant trouvé les mots justes pour célébrer la victoire de Roger Federer, face à Raphael Nadal en finale du tournoi de Miami, hier soir. l'Equipe qui titre "La tournée du patron". Pas la peine de vous redonner le score (63/ 64...), ni d'appuyer sur le faite qu'en 3 mois, Roger vient "d'avaler en suivant l'Open d'Australie, Indian Wells et Miami"
Je vais donc plutôt vous parler de la campagne. Avec une incongruité ce matin. Puisque Le Figaro et L'Humanité sont d'accord ! D'accord sur le fait qu' "Abstentionnistes et indécis peuvent faire basculer l'élection", comme le titre l'Humanité " A 20 jours du 1er tour, 40% des électeurs se disent toujours indécis".
En une du Figaro, ça donne : "Présidentielle : pourquoi rien n'est joué", Libération s'intéresse aux programmes économiques des candidats. (C'est "le VRAI débat", titre Libé)
L'Opinion aux "promesses budgétaires" du trio Macron-Fillon-Le Pen. Passées au "crash test". Autre sujet de débat, en une d'Aujourd'hui en France : "Y a t il trop de fonctionnaires ?" Le journal qui nous raconte aussi comment se préparent le débat de demain, entre les 11 candidats : "11 nuances de candidats" Ils seront donc "privés de portable" ("à cause du geek Fillon" qui avait joué avec le sien pendant tout le précédent).
Il parait que Jean-Luc Mélenchon veut "faire le show". Mais pas Nathalie Arthaud. "N'attendez pas de moi un coup médiatique, pas le style. Je n'envisage pas un strip tease" prévient la candidate de Lutte Ouvrière.
Tout le contraire de Benoit Hamon qui en prépare un ! (un "coup" pas un "strip tease", rassurez-vous) " au tout début de l'émission". Mystère aussi autour d'Emmanuel Macron. "Vous ne saurez rien. Quand on dine au restaurant, on ne visite pas les cuisine" affirme un de ses lieutenants"
Ah ben voilà qui nous emmène à la une de 20 Minutes "Alors, on sort le petit jeu ?" : il parait que les célibataires français mettent difficilement la main au porte-monnaie lors d'un diner galant. Autrement dit, ils ont "des oursins dans un cœur d'artichaut"
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Sophie Larmoyer
Le dernier film du studio d’animation Dreamworks, " Baby Boss ", est sorti mercredi dernier en France. Son personnage principal, un bébé, fait couler beaucoup d’encres hors des pages de critiques cinéma.
Oui car les journaux sont très nombreux à se demander si le personnage du " Boss baby " ne serait pas une étonnante allégorie de Donald Trump, version minus, donc. Le quotidien britannique le Guardian s’en fait l’écho ce week-end. Baby Boss est blond, il est venu au monde, à la Baby Corporation, avec un costume à un moment il dit " vous êtes viré ", comme Trump le faisait dans son émission de téléréalité. Et cerise sur le gâteau, la voix de Bébé Boss est assurée par Alec Baldwin, qui incarne sa parodie dans l’émission télé Saturday night Liven, qui fait un carton.
Effectivement, ça fait beaucoup de points communs
Oui mais non : " Coïncidences totales ! ", clame le réalisateur, Tom McGrath, qui se demande au passage si ces comparaisons seront un don du ciel ou un cauchemar, pour le devenir du film, " Il n’y a pas de parti pris politique dans le film ", prétend McGrath qui affirme qu’il a écrit l’histoire en 2012, à partir d’un livre pour enfant, bien avant que Donald Trump soit un sérieux prétendant pour la présidence. Le journal Rolling Stone s’amuse : "C’est vrai qu’il y a des différences quand même entre les deux : le Baby Boss n’essaie pas d’expulser ses compagnons bébé un peu trop colorés ", Vanity Fair envoie aussi ses petites piques : le mini Boss " travaille beaucoup, il se révèle inspirant pour son équipe (son équipe de bébés) et stratège face aux obstacles. Ce niveau de compétences tranche la question : ça n’est vraiment pas une parodie de Trump ".
On sent qu’il y a débat ! Et même sur le propos politique, contrairement aux protestations du réalisateur
Absolument. C’est une réflexion qu’avance le site culturel en ligne Vulture . Parce que la mission du bébé patron, c’est de saboter l’industrie du " petit chien mignon ". Eh oui ils sont de plus en plus populaire, les petits chiens, les bébés ne sont plus les stars dans la catégorie " mignons ", et si on ne fait rien, les " petits chiens mignons prendront bientôt toute la place dans le cœur des parents " Menaces et mensonges : c’est une " indubitable métaphore politique ! ", écrit Vulture, qui décrit encore ce bébé en costard, promu PDG, dans son nouveau grand bureau, tout en haut de la Baby Tour, la Tour des bébés et qui refuse de sourire sur la photo de famille parce que " ça le ferait se sentir faible ". Vous je ne sais pas mais moi je trouve de plus en plus que ce bébé ressemble à Donald Trump.
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Eva Roque
Troisième numéro du magazine mené par Mike Horn, l’aventurier de l’extrême. Après Michael Youn et Matt Pokora, c’est Laure Manaudou qui part pour 5 jours de survie en milieu hostile. Direction le Botswana. Les voilà à bord d’une pirogue sur un fleuve extrêmement dangereux notamment à cause des hippopotames. Première jour, première frayeur.
Sensations fortes donc pour l’athlète et Mike Horn. Débriefing au coin du feu. Laure lui avoue que petite, elle ne voulait pas nager. Elle voulait gagner. Elle raconte avec justesse la vie avant et après sa carrière de sportive
Michael Youn m’avait fait rire, Matt Pokora m’avait agacée. Laure Manaudou m’a bluffée. Quelle force mentale. Elle ne lâche rien. Mike Horn est en totale admiration face à elle. Il lui a d’ailleurs trouvé un surnom
Pourquoi c’est réussi ? La personnalité de Laure Manaudou. Drôle et émouvante. J’ai vraiment découvert une fille attachante. L’admiration mutuelle et la complicité qui les unissent tous les deux sont réjouissantes. Les séquences avec les animaux sont sublimes. Notamment une avec un troupeau de 200 éléphants. Frissons et magie garantis.
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Marion Calais
Et Sud Ouest qui s'inquiète de la banalisation de la cocaïne dans les rues de Bordeaux. Très forte et facile d'accès, des spécialistes alertent l'agence régionale de la santé alors que l'on déplore 4 overdoses, dont 2 mortelles, depuis janvier.
De son côté, la Voix du Nord pointe le coût de l'incivisme. Qu'il s'agisse d'entreprises ou de particuliers, les dépôts sauvages de gravats et autres déchets coûtent cher : jusqu'à 10.000 euros la tonne quand il faut faire appel à des sociétés spécialisées.
Avant Paris, La Ciotat, les navettes électriques Sea Bubble qui doivent être lancées sur la Seine en juin viennent d'être testées dans les Bouches-du-Rhône. Tests concluants assure la Provence.
L'histoire du jour ressemble un thriller "Nuit d'angoisse dans un uber"
C'était le 24 mars dernier à Lyon raconte le Progrès, Balthazar et Anthony, deux étudiants, commandent un VTC pour aller en boite de nuit. Sauf qu'au moment de monter dans le véhicule, une voiture percute la portière du Uber. Et c'est là que le cauchemar commence, Ça va durer 4h, les 2 conducteurs tiennent les 2 garçons pour responsables et leur demandent de payer 1.500 euros de dédommagement. Une somme qu'ils n'ont pas sur eux, du coup, les voilà trimbalés de distributeurs en distributeurs jusqu'en banlieue à Vaux-en-Velin, en passant par un terrain vague où l'un d'eux est frappé au visage. Finalement, ils ne donneront que 500 euros aux conducteurs. Pour la justice, il s'agit d'une extorsion avec violences. Pour le procureur, les deux chauffeurs se sont bien vite entendus pour plumer les deux jeunes fêtards. Le VTC a été condamné à 6 mois ferme. L'autre automobiliste écope de 3 mois avec sursis.