Le groupe chinois HNA est devenu le premier actionnaire de la Deutsche Bank.
La première banque allemande devient chinoise ! Les Chinois sont entrés au capital de la Deutsche-Bank (dont ils sont devenus les premiers actionnaires). C'est là, une nouvelle illustration de la puissance économique chinoise.
C'est intéressant, parce que cela arrive, au moment, où - en France - on peste contre nos banques, - contre ce monde de la finance. On parle de retrouver notre souveraineté.
En matière de souveraineté. Allez demander aux Allemands, qui se réveillent ce matin en apprenant que la plus grosse banque du pays est devenue chinoise. Propriété du groupe touristique HNA. Tout est allé très vite. En février dernier, les Chinois sont entrés, discrètement, ne prenant que 3 % du capital. Puis, ils sont montés à 5 % en Mars. Et on apprend ce matin qu'ils sont les premiers actionnaires avec 10 % du capital.
Et ça change beaucoup de choses ?
Oui, l'actionnaire de référence, fixe la stratégie, nomme le patron. A terme, oui, le pouvoir risque bien de basculer à Pekin. Or, on est dans la finance, ce n'est pas sans conséquence. On parle là du financement des PME, de l'Etat Allemand, de la sécurité sociale allemande. Si le pouvoir n'est plus en Allemagne, mais en Chine, ce n'est pas la même chose. Vu de Pekin, ça peut paraître exotique ou risqué, la sécurité sociale allemande.
On n'y est pas encore. Mais, c'est un début.
Et, en France, il pourrait nous arriver la même chose ?
Et bien, écoutez, on va féliciter nos banquiers. Car, pourquoi, les Chinois sont ils entrés au capital de la Deutsche Bank ? Parce que la première banque allemande a fait d’énormes erreurs, qui lui ont fait perdre des milliards d'euros. Et qu'elle a dû se résoudre à lever de l'argent frais- et c'est à cette occasion que les Chinois sont entrés au capital. Alors qu'en France, nos banques sont très bien gérées. BNP Paribas est la première banque de la Zone Euro, loin devant la Deustchbank (elle pèse Trois fois plus).
Banque indépendante, à même de financer nos entreprises, financer l'Etat français, qui vit à crédit. Bref, De rester maitre chez nous.
Finalement, ces banques françaises - que nous adorons détester - sont les meilleurs garants de notre souveraineté nationale.