Chaque matin, Pierre de Vilno fait le point sur les dernières innovations automobiles.
L’essai du mercredi : la dernière Renault Mégane.
C'est la quatrième génération du segment C de Renault, introduit en 1995, et remplaçant l’ancienne R19. La Mégane a toujours eu un quota de sympathie auprès des acheteurs, principalement français, mais aussi dans beaucoup de pays du monde.
La Mégane s’est écoulée à plusieurs millions d’exemplaires, elle s’est déclinée en version 3, 4, 5 portes, break, coupé cabriolet et la version sport RS sévit encore aux couleurs de la gendarmerie sur les autoroutes.
La relève d’une voiture qui marche, c’est donc toujours difficile et il faut dire que cette génération est vraiment très plaisante. Ce qu'il faut noter, c’est que comme la deuxième génération, aux lignes obliques, rappelant sa grande cousine Vel Satis, celle ci s’inscrit aussi dans la nouvelle génération Renault, engagée par l’Espace V et la Talisman.
A quoi ressemble-t-elle ?
A l’extérieur, une voiture très haut de gamme, aux lignes taillées à la serpe, à l’éclairage puissant, aux leds très beaux, les feux arrière sur toute la ligne du coffre qui lui donne de la classe.
A l’intérieur, en revanche, sur cette version Intens, donc le niveau de finition élevé (juste avant Initiale), c’est plus contrasté. On retrouve l’écran tactile commun aux nouvelles générations, de beaux sièges en cuir chauffants, en ce moment c’est très pratique mais la planche de bord et les contreportes sont en plastique dur, qui fait vraiment pâle effet. En plus, c’est inconfortable pour les personnes qui sont grandes car elles se cognent le genou contre un pan de la console centrale, ce qui est vraiment désagréable. La stéréo Bose est un peu terne, ce qui est étonnant, quand on connaît sa puissance sur les Audi, par exemple.
Sur la place à l’intérieur, rien à dire, on a fait l’effort de faire une voiture moyenne mais grande à l’intérieur avec 434 litres de coffre et de très beaux volumes aux places arrières.
Question motorisation, qu'est-ce que ça donne ?
On est dans la nouvelle génération de moteurs. Pour cet essaie, on est sur le 1,5 litre dci diésel 110 chevaux, c’est la version qui sera la plus prisée. Elle est un peu revêche au démarrage même bruyante. Elle est pourtant souple et agréable une fois qu’on a pris la route. Les reprises sont très vives même à très bas régime. Le chassis est agréable, mais pas autant que sur une 308 Peugeot, principale concurrente de même pour les suspensions mais là c’est presque une question de préférence. Les Renault ont toujours été plus rigides tandis que les Peugeot étaient plus confortables.
Niveau prix, où se situe-t-elle ?
Dans la moyenne de 18 à 31.000€ environ qui est le prix de la version essayée 1,5 dci 110 avec les options : près de 30.000€.. C’est beaucoup mais c’est luxe.