Le film Power Rangers, sorti vendredi aux Etats-Unis, met à l'écran pour la première fois un super-héros homosexuel.
Quel est le menu ce matin ?
Aujourd’hui régime sans Trump (ou presque) : on va parler cinéma et diversité avec le premier super-héros homosexuel à l’écran. On verra que le FBI ne fait pas qu’enquêter sur la Russie et l’élection mais qu’il retrouve aussi des maillots de foot. Et puis enfin, les écoles de Boston rebattent les cartes, de géographie.
On commence donc avec du cinéma…
Oui avec la sortie vendredi du film "Power Rangers". Une superproduction hollywoodienne, énième remake de la série très populaire du même nom. Elle met en scène une bande d’adolescents dotés de pouvoirs, qui ont chacun une couleur attitrée (rouge, bleu, vert, etc.), qui se battent contre des méchants. Pour ceux de ma génération c’est l’équivalent des Bioman, vous vous souvenez "force rouge, force bleu", etc… Bon les critiques ne sont pas terribles, je ne suis pas encore allé le voir. En France ça sort le 5 avril.
Mais ce qui est inédit dans ce film c’est le personnage de Trini, la power ranger jaune. Une jeune fille qui se découvre des pouvoirs de superhéros et qui s’interroge sur sa sexualité. A un moment l’un de ses amis explique qu’elle a des problèmes de "petit copain" avant de se dire qu’en fait ce sont de problèmes de "petite copine". Une courte scène, mais elle est essentielle pour le réalisateur qui explique que le message du film c’est de dire à tous les jeunes spectateurs, je cite, "c’est OK" de chercher son identité. On a donc le premier super-héros homosexuel, en l’occurrence une super-héroïne.
Et coïncidence ou pas, il y a en même temps sur les écrans américains le premier personnage gay de Disney. Il apparaît dans le film "La Belle et la Bête", sorti la semaine dernière.
A cause de ça, le film ne sera pas diffusé au Koweït, il est interdit aux moins de 16 ans en Russie, pour cause de "propagande homosexuelle", et aux Etats-Unis, il est boycotté par un drive-in dans le très conservateur état de l’Alabama. Mais ça n’empêche pas "La Belle et la Bête" de cartonner au box-office depuis sa sortie la semaine dernière.
A propos d’Hollywood, le futur candidat démocrate contre Donald Trump pourrait bien venir du monde du cinéma…
Ah on avait dit qu’on ne parlait pas de Trump pour une fois, mais bon d’accord. Hollywood, bastion démocrate, prépare déjà la bataille pour éviter la réélection de "vous-savez-qui", en 2020. Et certains pensent que l’homme providentiel pour le battre pourrait bien être le patron de Disney, Bob Iger. Nombre de ses amis pressent cet ancien présentateur météo qui dirige le studio le plus rentable d’Hollywood, de se lancer en politique. Il ne l’a pas exclu puisqu’un businessman a réussi à se faire élire président, pourquoi pas un autre !
On ne parle pas de l’enquête du FBI sur les liens possibles entre le président et les Russes, mais le FBI a fait la Une pour une autre affaire cette semaine.
Oui, affaire résolue, au grand soulagement de l’Amérique : le FBI a retrouvé le maillot de Tom Brady ! Tom Brady, c’est la légende vivante du football américain. Il a gagné cette année son cinquième SuperBowl, un record. C’est lui qui a fait gagner son équipe des New England Patriots dans un match fou le mois dernier. Mais après, dans les vestiaires, Tom Brady ne retrouve pas son maillot frappé du numéro 12.
L’Amérique s’émeut et la police lance une enquête. La valeur du maillot est quand même estimée à un demi-million de dollars. Le FBI s’en mêle, et le localise au Mexique. Grâce à l’analyse des vidéos, les policiers ont identifié le coupable. Un homme qu’on voit entrer dans les vestiaires les mains vides, et ressortir maillot sous le bras. C’est un journaliste mexicain, qui couvre le SuperBowl chaque année. Le maillot a retrouvé son propriétaire.