Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.
Nous sommes de plus en plus "accro" au téléphone portable au point que l'on voit apparaître des guides pour se soigner de ce qui devient une "addiction".
Les téléphones Apple vous indiquent d’ailleurs désormais votre temps d'écran. En moyenne, on regarde son mobile toutes les cinq minutes, soit plus de 100 fois par jour.
Ça ne fait que monter ce qui commence à devenir vraiment problématique. On voit donc apparaître des guides ou des programmes pour se désintoxiquer du téléphone portable.
À partir de quand la "consommation" de téléphone portable devient-elle problématique ?
L'embêtant c'est quand ce n'est plus vous qui allez vers votre téléphone portable mais quand c’est lui qui vient vers vous, quand il s'invite dans vos activités normales, qu’il vient perturber et polluer votre vie.
Du coup, vous n'êtes plus capable de regarder un film en entier sans vous laisser distraire, incapable également de lire un livre ou même d’entretenir une conversation sans regarde votre mobile en permanence.
À ce moment-là, il faut songer à mettre le hola !
Il existe donc des guides ou des programmes de "désintoxication" au téléphone portable ?
De "Digital Detox". Ce sont des guides en papier car on ne va pas vous demander demander de les lire en ligne ou sur votre téléphone portable. Il n’y a rien de très original, on vous invite à supprimer certaines applications ou notifications.
On vous demande également de mettre sur votre page d'accueil de votre mobile des messages d'avertissements comme pour les cigarettes "Pourquoi Maintenant ? En Ai-je vraiment besoin ?".
Pour les plus téméraires, il y a l’épreuve de la séparation qui consiste à reste 24 ou 48 heures sans mobile.
Ce qui est fou c'est qu'il vous est recommandé (avant de vous lancer) de prévenir votre entourage qui pourrait s’inquiéter de votre absence soudaine sur les réseaux.
Cela fait tout drôle car on redécouvre certaines sensations oubliées du siècle précédent comme, par exemple, se perdre dans une ville car on n’a plus de géolocalisation pour se repérer.
On retrouve les joies simples de la rêverie et de la contemplation, de l'ennui parfois. L'ennui qui fait travailler l'imagination et d'où peuvent naître de grands idées.