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SAISON 2019 - 2020

Après deux années de hausse, les émissions de C02 dans le monde sont restées stables en 2019 à 33 milliards de tonnes. 2019 sera-t-il le pic de carbone avant un recul vers une économie bas carbone ? En tout cas, ce chiffre va dans le bon sens et l’espoir renaît.

Et si on y arrivait ? Enfin une bonne nouvelle sur le front du climat ! En 2019, les émissions mondiales de C02 ont cessé de progresser.

Ça y est, on a stabilisé les émissions de C02. Depuis deux ans, elles étaient en hausse dans le monde. Et - ô divine surprise - en 2019, on a fait 0 %. Les émissions mondiales dans l'énergie sont restées stables. Toute la question - et c'est celle que pose l'Agence Internationale de l'Energie qui publie ces chiffres - sommes-nous à un pic ? Est-ce que cette pause est annonciatrice d'une baisse à venir de nos émissions, et l'avènement d'un monde bas carbone, qui nous permettrait de sauver le climat !

Et donc, Axel...vous avez des réponses !

Il suffit de regarder comment on est arrivé à ce bon résultat. C'est très instructif : il y a des bons élèves, et le meilleur d'entre eux c'est... l'Europe. Nos émissions de C02 ont baissé l'an dernier de 5%. C'est ça qui est encourageant. Autre bon élève : le Japon, - 4 %, grâce à la réouverture de centrale du nucléaire (le nucléaire qui - rappelons-le - n'émet pas de C02). C'est d'ailleurs l'un des messages de l'Agence Internationale de l'Energie - face à l'urgence climatique, le nucléaire fait partie de la solution. Et la France, dit-elle, a bien raison de ne pas abandonner cette filière.

Et puis, il y a un bon élève inattendu : les Etats-Unis, -2,9 %, pourquoi ? Parce qu'avec tout leur gaz de schiste, les centrales à charbon ont fermé aux Etats-Unis et ont été remplacées par des centrales à gaz, deux fois moins polluantes.

En revanche il y a un mauvais élève : la Chine.

La Chine qui ouvre massivement, elle, des centrales à charbon. Ce qui fait que tous nos efforts sont réduits à néants. Et on arrive donc à cette moyenne de zéro. D'où cette idée, d'imposer une taxe carbone aux frontières de l'Europe, pour pénaliser cette économie du charbon. Car la bonne nouvelle - et c'est le message de l'Agence Internationale de l'Energie - c'est que les outils existent, et que ça marche. C'est donc, un encouragement à poursuivre et accélérer nos efforts.