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SAISON 2019 - 2020

Une marque de vêtements éco-responsable vient de créer un partenariat avec la ferme urbaine de Clermont Ferrand. Les vêtements en fin de vie iront sous terre, pour faire du compost et devenir de la matière organique.

Des vêtements qui se transforment en légumes.

Des vêtements qui se transforment en légumes, voilà une bien intrigante image qui ne peut se produire que dans le monde de Cendrillon. Pourtant l’histoire de Fanny Agostini prend racine dans la ferme urbaine de Clermont-Ferrand pas très loin de chez elle. Une tentative vient d’être mettre mise en place pour faire pousser des courgettes avec des t-shirts, des salades avec de vieux blousons ou encore des citrouilles avec des cravates.
Vincent, entrepreneur clermontois et concepteur de vêtements de sport en bio-polyester, a réussi son pari : faire en sorte que la matière qui compose ses vêtements ne soit pas nocive au contact de la peau et ne soit pas non plus un déchet toxique pour l’environnement. D’où cette initiative.
Il a même fait encore mieux, le tissu en fin de vie pourrait contribuer venir à nourrir le sol.
Pour cela, les vêtements sont fabriqués rien qu’avec du naturel comme des fibres de cannes à sucre ou du coton. Ça pourrait marcher d’ailleurs avec d’autres matières comme le chanvre, le lin, la soie ou la laine.
En gros, tout ce que l’on utilisait avant que le polyester à base de pétrole vienne nous vêtir.

Un monde post pétrole passe par la transition énergétique mais aussi par la façon de nous habiller ?

Le double effet positif c’est que les vêtements naturels peuvent se composter car, en se dégradant, le carbone 14 et l’O2 vont favoriser la formation de bactéries qui vont raviver le sol et permettront alors de faire pousser tout ce qu’on veut, y compris des légumes.
Historiquement, les vêtements n’ont pas toujours été composés de pétrole.
D’abord fabriqués à partir de laine et de coton, le commerce à rapidement permis l’arrivée de nouveaux textiles comme le lin, la soie ou encore le chanvre. Ce n’est qu’à la fin du 19e siècle, qu’un nouveau type de fibre arrive sur le marché : la fibre synthétique.
On la retrouve sous de nombreuses formes : polyester, nylon ou lycra. À tel point, qu’aujourd’hui, plus de 60% des fibres utilisées pour la création de vêtements sont synthétiques. Le problème majeur sont les perturbateurs endocriniens qu’ils contiennent mais aussi la majorité des microplastiques que l’on trouve dans les océans qui proviennent de ces fibres textiles qui échappent à toutes les étapes de traitement en station d’épuration après avoir tourné en machine à laver.

Pour être totalement vertueux, les vêtements de demain seront compostables.

Si vous souhaitez vous renseigner d’avantage sur les vêtements fabriqués à partir de fibres compostables, rendez-vous sur le site de la société Clermontoise Picture ou encore sur le site de la marque suisse Freitag.