Selon une étude, les femmes seraient plus sensibles que les hommes à la question de la préservation de la nature et de l'environnement. Le marketing devrait à l’avenir masculiniser l’écologie et les pratiques associées si l’on veut inciter plus d’hommes encore à venir grossir les rangs.
Fanny Agostini ne s’est pas installée toute seule à la ferme, elle est avec son mari franco- américain, Henri Landes, avec qui elle gère sa fondation, la Fondation Landestini pour la préservation de la biodiversité.
Henri Landes a quitté Paris avec elle et c’est, en partie, pour ça que Fanny Agostini a décidé de partager sa vie avec lui, pour son côté impétueux mais aussi surtout parce qu’il a une
très grosse conscience écologie, ce qui l’a directement charmée.
Fanny Agostini est tombée sous le charme de sa conscience écologique mais pourtant il semblerait, c’est ce que dit une récente étude sur le sujet, que l’éco-responsabilité soit genrée et marque une différentiation homme/femme avec des hommes moins enclins à protéger la nature ?
Les femmes seraient d’avantage préoccupées et proactives à tous les niveaux, dans les gestes du quotidien, dans les choix de consommation ou dans les places qu’elles occupent au travail. Proportionnellement, elles sont bien plus nombreuses à des postes de développement durable et de RSE. Il existe aussi de nombreuses corporations de femmes comme Woman4climate, un réseau de femmes engagées à travers le monde qui œuvrent sur les questions climatiques ou encore des pays comme le Rwanda drivée majoritairement par des femmes et qui ont fait prendre à leur pays une avance folle en matière d’écologie.
À l’inverse, d’après une étude pilotée par un professeur de marketing dans une business school de l’Utah pour laquelle 2.000 participants ont été testé sur leurs réflexes de consommation. Il en a résulté que la priorité n’était pas du tout le soucis de la planète comme critère numéro un. La raison invoqué est surprenante, elle corrobore avec des recherches en neuroscience. Il semblerait que beaucoup d’hommes renâclent à s’y mettre car ça ne fait pas assez viril voir cela
mettrait à mal la virilité des mâles.
Le marketing aurait son rôle à jouer là-dedans ?
Justement oui ! Quand on propose à ces messieurs de faire un don à une ONG qui en jette et qui s’appelle "Wilderness Rangers" avec un gros logo de loup ça marcherait mieux qu’un style pâquerette arborant un tout mignon "les amis de la nature".
Le marketing devrait à l’avenir masculiniser l’écologie et les pratiques associées si l’on veut inciter plus d’hommes encore à venir grossir les rangs. Vivement que l’éco-responsabilité deviennent d’avantage un truc de dur, un truc de mec et même un atout de séduction.
Pour Fanny Agostini, un homme pour qui l’environnement c’est important, c’est trop sexy !