Chaque jour, pendant l'été, Europe 1 vous fait découvrir un endroit caché sur la route de vos vacances.
Des bisons à une heure des plages, c'est l'évasion garantie ! Lundi, dans Ça vaut le détour, on vous emmène à 50 kilomètres de Nice, dans la réserve biologique des Monts d’Azur. Elle s'étend au milieu des falaises rocheuses, de prairies, et de forêts remarquables. Ici se côtoient en liberté, bisons d’Europe, chevaux de Przewalski, cerfs, sangliers et bien d’autres espèces encore.
La vie sauvage, voilà la promesse des Monts d'Azur. Et c'est à pied ou en calèche que vous pouvez découvrir cet endroit unique en France. "On va descendre le petit chemin au bout de la piste, où on va essayer de voir les bisons. Après, on descendra au bout de la digue et on ira voir les chevaux", explique Marion, guide dans la réserve. Ces enfants d’un centre aéré de Nice auront plein de choses à raconter à leur parent. "Vous avez bien remarqué qu'on n'est pas du tout un zoo. Ici, on préfère mettre les gens en cage dans une calèche plutôt que de vous emmener visiter des animaux en cage", indique Marion.
"Ce qu'on veut vous montrer, c'est le travail des animaux dans la nature", renchérit la guide. La présence d'animaux sauvages a notamment régénéré le sol, et c’est tout l'écosystème qui en est positivement bouleversé. Voilà dix ans que Patrice Longour étudie ici, dans l'arrière-pays grassois, la faune et son impact sur l'environnement. "Ce qu'on a voulu faire, c'est ouvrir un espace important - on est quasiment sur 700 hectares - d'y mettre la faune qui aurait dû être là, et qui était là il y a simplement 10.000 ans, et de la présenter au public. On a découvert plein de choses ici, parce qu'on a mis les animaux dans les meilleures conditions possibles. Nous, humains, on entre dans l'univers, et pas l'inverse", glisse-t-il.
Andréa et Ruben, 9 ans, se souviendront longtemps de la visite : "On a adoré, c'était super bien ! On retiendra tout !", promettent-ils. Pour prolonger la magie, optez pour un hébergement sur place, en lodge par exemple, pour passer une nuit en pleine nature.
Chronique réalisée par Frédéric Michel.
